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Un quotidien mouvementé sur les glaces

Le 11 mars 2022 — Modifié à 15 h 10 min le 11 mars 2022
Par Marie-Ève Lavallée

Évacuation d’urgence, Pimp ma cabane, tournages télé… Passer des dizaines d’hivers sur les glaces de La Baie, c’est être un témoin privilégié des faits marquants d’une époque. Pour Jean Desbiens, conteur naturel, c’est aussi avoir des tonnes d’histoires et d’anecdotes à partager près du poêle.

« Il y a 12 ans, on n’aurait pas dû embarquer sur les glaces de La Baie. On s’est installé fin janvier. Puis, deux semaines plus tard, ça cassait de partout en dessous de nos cabanes. La sécurité publique, les pompiers, tout le monde étaient là. Il fallait évacuer en urgence environ 1 500 cabanes en trois jours. C’était la panique générale. Quand mon ami Marco et moi sommes enfin arrivés sur la terre, nous avons pleuré comme des enfants », raconte avec émotion Jean Desbiens.

Marqué à l’encre indélébile dans sa mémoire, le souvenir de l’évènement demeure pour le père de famille bien vivant.

Des Racines et des ailes

Jean a surtout des souvenirs heureux et cocasses plein la tête. Il se remémore plusieurs tournages qu’il a vécus au cours de ses années de pêche blanche.

« Le concept télé de Philippe Belley, Pimp ma cabane, avait sélectionné mon ancienne cabane à pêche revendue à des nouveaux propriétaires. Ils ont voulu me rencontrer pour que je parle de ma première Villa des Pachas à la caméra. C’était complètement capoté. Ils avaient investi plus de 15 000 $ pour la rénover. Le monde l’appelait Chenille. C’était une cabane qui avait une extension et quand on la déplaçait sur la glace, ça rappelait le mouvement de l’insecte. »

Actuellement, on peut même apercevoir « le pacha des glaces » dans la saison 2021 de la populaire émission française Des Racines et des ailes. L’équipe qui a tourné un peu partout au Québec a fait escale au cœur du village de pêche pour en illustrer le style de vie.

Enfin, à l’approche de la retraite, le friand de pêche ne démord pas sur une seule chose : « Je veux rester ici jusqu’à ma mort. »

Ce sont certainement encore plusieurs bonnes pêches qui l’attendent au 636, rue de La Morue, à l’Anse-à-Benjamin.

La Villa des Pachas est le nom choisi par Jean Desbiens et sa conjointe afin d’illustrer leur personnalité sur la glace. Ici, la pêche est confortable bien au chaud. (Photo Trium Médias – Marie-Ève Lavallée)

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