Juillet, août et septembre sont les mois de l’année où l’on observe le plus souvent la présence de cyanobactéries sur les plans d’eau. Une situation qu’il importe de rapporter, même si le public est au fait de cette réalité depuis bon nombre d’années.
Le ministère de l’Environnement explique ne plus tenir de bilan des plans d’eau touchés depuis 2017, mais comptabilise les signalements traités et les inspections faites. À ce jour, deux signalements ont été reçus dans la région pour 2022.
Le premier signalement n’a pas permis de conclure à la présence de cyanobactéries tandis que le second a permis de confirmer la présence d’algues bleu-vert au lac des Commissaires, à Lac-Bouchette.
« Le MELCC constate que le nombre de signalements a diminué avec les années, non pas parce que la problématique est réglée, mais plutôt parce qu’elle est mieux connue du public. Mieux informés quant aux risques pour la santé, aux comportements à adopter et aux gestes environnementaux à poser, les citoyens riverains signalent de moins en moins le phénomène ou le signalent plus tardivement », a expliqué Sophie Gauthier, porte-parole régionale sur ministère de l’Environnement.
Surplus de phosphore
Le principal facteur de la prolifération des algues bleu-vert est le surplus de phosphore, particulièrement observable dans les milieux aquatiques enrichis par un surplus de ce nutriment. Les changements climatiques (élévation de la température), la hausse des rayons ultraviolets, la présence de certains herbicides agricoles et les fosses septiques peuvent aussi être des facteurs.
Toute personne qui aperçoit le phénomène dans un plan d’eau est invitée à remplir un formulaire de constat visuel rendu disponible sur le site du MELCC.
