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Jean Desbiens : Se la couler sur les glaces de La Baie

Le 11 mars 2022 — Modifié à 14 h 58 min le 11 mars 2022
Par Marie-Ève Lavallée

Jean Desbiens, surnommé affectueusement « le gros pacha », est un invétéré de la pêche blanche sur les glaces de La Baie. Avec la bande du Cabano Club, la pêche ne se résume pas qu’à une simple histoire de pêcheurs.

Jean Desbiens, comme plusieurs autres milliers d’adeptes, s’installe de façon saisonnière aux abords du Fjord du Saguenay pour traquer le poisson de fond.

Le simple loisir est vite devenu pour le futur retraité une histoire de famille et d’amitié.

« On pêche entre chums, avec nos blondes et nos enfants, depuis longtemps. On socialise beaucoup ici. Tellement qu’on s’est créé un club de pêche, le « Cabano Club », avec des chandails à son effigie. Pour moi, pêcher c’est du bonheur! On ne m’appelle pas le gros pacha pour rien. Je me suis installé pour être vraiment confortable dans ma cabane », raconte le passionné.

Jean Desbiens affectionne tout autant la pêche blanche que le plaisir de socialiser sur les glaces. Sur la photo, il présente des chandails à l’effigie de son groupe d’amis, le Cabano Club, pour qui la pêche hivernale n’a plus de secret. (Photo Trium Médias – Marie-Ève Lavallée)

À la Villa des Pachas, le nom de la cabane de Jean et de sa conjointe, l’atmosphère est conviviale et chaleureuse. Comme le chantait Jacques Michel : « Pas besoin de frapper pour entrer chez moi » est le dicton de la place.

Des cabanes colorées aux styles et personnalités de pêcheurs, on en retrouve plusieurs sur les sites d’Anse-à-Benjamin et de Grande-Baie.

Pêche d’hier à aujourd’hui

Témoin des changements de la pêche blanche au fil des années, Jean Desbiens est surpris par la diminution du nombre de poissons dans les eaux de La Baie.

« La pêche est très bonne cette année, on fait notre quota de cinq poissons par jour par personne. Il y a aussi une cohorte de sébastes, c’est bon signe. Sauf que nous, nous avons connu l’abondance! Dans le milieu des années 80, on pouvait pêcher 100, 200 et même 300 sébastes par jour dans 80 pieds d’eau. On se renversait le poignet quand ça tirait et c’était à coup de deux à la fois. On n’en venait pas à boute », lance-t-il.

Blessures de pêche

Pour l’amateur de pêche sportive, sa passion peut l’amener à même développer des blessures.

« Tu connais ça un « tennis elbow » qui touche les joueurs de tennis? Après la saison de pêche, il m’arrive d’avoir mal aux deux coudes comme eux autres. Le médecin m’a expliqué que c’est lié à un mouvement répétitif. C’est certain qu’on « reel » dans 250 pieds d’eau, c’est exigeant à la longue. C’est important d’opter pour une bonne position pour éviter une épicondylite par exemple. »

Une mise en garde à tenir en compte pour faire durer le plus longtemps possible le plaisir de taquiner les poissons en eaux glacés.

 

 

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