Sports

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Inégalité des coûts aux infrastructures sportives

Une question de frais d’entretien

Janick Émond
Le 28 février 2024 — Modifié à 14 h 01 min le 28 février 2024
Par Janick Émond - Journaliste

Il y a quelques semaines, la Ville de Saguenay rendait gratuit l’accès aux pistes de course du stade de soccer de Jonquière aux utilisateurs. Cela en a ravi plusieurs, mais a aussi fait grincer des dents certains autres, qui reprochent une inégalité dans les coûts d’accès des infrastructures sportives.

Le conseiller municipal et président de la Commission des sports de Saguenay, Michel Thiffault, explique le tout par les coûts d’entretien des différentes installations.

« On ne peut pas rendre l’accès gratuit à toutes les installations sportives. Pour les piscines, il y a des coûts élevés d’entretien avec les produits pour l’eau, les sauveteurs, etc. Pour les arénas par exemple, on peut parler des coûts pour entretenir les glaces, mais aussi le personnel à payer pour passer la zamboni par exemple. La piste de course, elle, au stade soccer, ça ne coûte rien d’entretien », mentionne-t-il.

De plus, Michel Thiffault avance que de gérer un accès payant pour la course au stade était beaucoup trop complexe.

« La problématique, c’est qu’il aurait fallu payer quelqu’un pour qu’il collecte l’argent des utilisateurs lors de leurs passages. Au début, on fonctionnait comme ça, mais il y avait quand même des personnes qui entraient gratuitement. Il aurait fallu ajouter une barrière ou une chose du genre pour mieux contrôler, mais avec des coûts d’entretien au minimum, on ne pouvait justifier une dépense du genre. »

Bilan

La mise en place de la gratuité pour les pistes de course est, selon le président de la Commission des sports, un très bon coup. L’achalandage, qui était déjà bon au départ, s’est amélioré après l’instauration de la gratuité. À tel point que la Ville aimerait pouvoir prolonger les heures d’accès.

« Mais le problème c’est qu’on manque de main-d’œuvre. On pourrait ouvrir plus tôt et fermer plus tard, mais on manque de personnel. Parce que l’achalandage est vraiment élevé, ça serait une bonne chose si on pouvait prolonger les heures d’ouverture. »

Pour ce qui est du stade de soccer en lui-même, près d’un an et demi après son ouverture, le bilan est aussi positif.

« C’était devenu une nécessité d’avoir une infrastructure du genre. Et vu l’utilisation qui en est faite, qui est vraiment très bonne, c’est un très bon coup que nous avons fait. »

 

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