Vendredi, 26 avril 2024

Chroniques

Temps de lecture : 1 min 57 s

Mes souhaits pour 2023

Le 09 janvier 2023 — Modifié à 07 h 00 min le 09 janvier 2023
Par Mélyna Girard

Chronique

Êtes-vous satisfaits du conseil de ville de Saguenay? Je suis parfaitement conscient que la pandémie a freiné plusieurs projets et que nous entrerons possiblement dans une période de récession.

La fameuse cassette qui blâme l’ancienne administration, nous l’avons tous entendue. Mais là, il faut avancer et pas seulement avec des mots. Le nouvel amphithéâtre à Chicoutimi? Rien. Revitalisation du secteur de la rivière aux sables à Jonquière? Il y a bien eu des maisons détruites, mais j’ai bien hâte de voir quelle sera la suite. Gens de La Baie, à quand la bibliothèque? Les prochaines élections municipales se dérouleront en 2025. Il reste donc encore du temps à l’administration Dufour pour faire avancer plusieurs dossiers et faire oublier la saga du stationnement à étages de l’hôpital de Chicoutimi.

Nous avons tendance à blâmer les politiciens sur tout et rien, mais nous avons tous un rôle à jouer pour avoir une ville en santé. L’implication citoyenne est un bel exemple. Dénoncer c’est une chose, mais agir en est une autre. Vous avez un projet, un évènement, allez-y, foncez. Il y a une cannette de bière vide devant votre terrain, vous la ramassez vous-même ou vous attendez que la « ville » le fasse?

Je souhaite voir les femmes et hommes d’affaires de la région continuer de s’impliquer.  Le succès d’une belle ville passe par le privé et toute la diversité que ça peut amener.  Faut-il tout donner au privé? Bien sûr que non! Toutefois, certains projets sont comme des omelettes, il faut casser des œufs… ou des arbres pour réussir.

Je souhaite voir un ou des mécènes s’élever dans la région. Un mécène, c’est quelqu’un de riche qui partage ses avoirs pour quelque chose qui le touche. Que ce soit dans le milieu de la culture, de la santé ou du sport. La famille Tanguay de Québec est un bel exemple. Je sais que notre rapport avec l’argent fait en sorte que certains mécènes préfèrent rester dans l’ombre. Ces gens-là peuvent faire une énorme différence entre la première pelletée de terre et le quémandage aux paliers gouvernementaux. Est-ce que je rêve? Peut-être!

Pour terminer, je nous invite à réapprendre à se parler, s’écouter et à s’aimer. La division lors de pandémie aura laissé des plaies qui sont toujours vives. La facilité de s’envoyer promener sur les réseaux sociaux, de faire valoir son opinion à tout prix. En bon québécois, « slaquez » un tour! Selon les experts, une récession s’amène. Ça serait l’fun de l’affronter ensemble.

À tous, une bonne année 2023 pleine de santé. En vieillissant, je me rends compte que c’est tout ce qui compte. Ah, j’oubliais, je n’ai pas pris de résolution en ce début d’année. Que ce soit le 1er janvier ou le 4 mars, il n’est jamais trop tard pour se prendre en main ou se défaire d’une mauvaise habitude.

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