Vendredi, 26 avril 2024

Économie

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First Phosphate définitivement tournée vers l’avenir

Serge Tremblay
Le 13 mars 2023 — Modifié à 10 h 28 min le 13 mars 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

First Phosphate, qui souhaite exploiter des gisements de phosphate dans la région, a le vent dans les voiles. En plus d’avoir conclu un important partenariat avec Prayon, l’entreprise a fait son entrée sur la Bourse des valeurs canadiennes ainsi que sur la Bourse de Francfort.

Pour le président-directeur général, John Passalacqua, il ne s’agit que de bonnes nouvelles. Et le fait que First Phosphate ait été choisie par la compagnie belge Prayon pour un important partenariat est de très bon augure.

« Prayon est pratiquement le leader mondial pour la production et la technologie de l’acide phosphorique purifié. L’apport de Prayon est très important pour nous, car, contrairement à la croyance populaire, ce n’est pas le phosphate proprement dit qui est inséré dans les batteries de véhicules électriques, mais plutôt l’acide phosphorique purifié, qui est le résultat du phosphate transformé. L’accord avec Prayon nous donne accès à sa technologie, en plus de pouvoir espérer installer une usine dans le secteur de Port de Saguenay. »

First Phosphate a des projets dans le secteur du lac à L’Original ainsi que dans le secteur Bégin et Lamarche.

Visées

John Passalacqua estime que le projet de First Phosphate détient des avantages compétitifs dans le domaine.

« Actuellement, en Amérique du Nord, il y a peu de phosphate, alors que dans la région on a accès à de grandes ressources de phosphate issues de la roche ignée. Et ça, ça peut donner un acide phosphorique très pur. Ça nous avantage parce qu’il n’y a pas beaucoup de concurrence à ce chapitre en Amérique du Nord, alors que tous les autres gisements de phosphate sont en train de s’épuiser ».

Le PDG cite au passage l’avantage des installations portuaires de Saguenay, facilitant la transformation et la purification du phosphate. Il croit que d’autres entreprises complémentaires au projet pourraient même s’installer dans la zone portuaire de Saguenay.

« Ça peut faire naître toute une industrie. Je vois le potentiel de créer une industrie du futur, une industrie verte, non seulement du point de vue provincial ou canadien, mais du point de vue nord-américain. »

First Phosphate cotée

Deux fois plutôt qu’une, à quelque deux semaines d’intervalle, First Phosphate s’est récemment retrouvée cotée en bourse, avec celle des valeurs canadiennes et celle de Francfort.

« En raison de notre partenariat avec Prayon, il y a beaucoup d’Européens qui sont intéressés à acheter des actions. Donc d’avoir cette visibilité à la fois en Amérique du Nord et aussi en Europe est primordial pour nous », de conclure M. Passalacqua.

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