Culture

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Le meilleur de « La Vie est une Puck » : Un livre pour connaître les revers du hockey

Le 15 mai 2022 — Modifié à 09 h 16 min le 15 mai 2022
Par Marie-Ève Lavallée

Dépoussiérer l’histoire du hockey, c’est la mission que se donne depuis 13 ans le blogue La Vie est une Puck. Plus de 2 000 textes plus tard, c’est en un seul ouvrage rassemblant le meilleur et le pire du hockey que les amateurs pourront se régaler.

« Ce qui nous distingue des millions de pages sur le hockey, c’est que nous parlons de ce dont les gens ne parlent pas. On s’intéresse aux perdants plus qu’aux gagnants, aux joueurs oubliés, aux équipes défuntes et obscures, » raconte l’Almatois Mathieu Gravel, blogueur pour La vie est une puck (LVEUP).

Après plus de deux millions de vues de leur page, la ligne éditoriale plaît assurément à une large communauté qui se délecte de leurs anecdotes, histoires peu connues, peu glorieuses, parfois macabres et même tragiques.

« On ne parlera pas de Maurice Richard, tout le monde le connaît. On parlera plutôt de son petit frère, Claude Richard qui a été invité au camp du Canadien en 58-59. Il a passé proche de jouer dans la Ligue nationale, mais ça n’a pas fonctionné et il retourna travailler à l’usine tandis que ses deux frères étaient au sommet de leur gloire. »

L’ouvrage rassemble les meilleurs textes du blogue qui s’intéresse « aux perdants plus qu’aux gagnants, aux joueurs oubliés, aux équipes défuntes et obscures ».

Du blogue au « best of »

La petite histoire du blogue a débuté en 2009. Le concept lancé par le Baieriverain d’origine, Martin Sasseville, aujourd’hui sociologue, a rapidement conquis des milliers d’adeptes.

Les histoires impopulaires du hockey ont ironiquement trouvé une niche de lecteurs assidus.

« Un exemple qui illustre bien l’esprit du blogue, c’est le joueur Michel Brière de la LNH qui est décédé jeune d’un accident de voiture en Abitibi. On n’en parlait que très peu en 2009. Les membres de sa famille m’ont contacté pour me remercier d’honorer sa mémoire. Je trouve que ce sont ces histoires-là qui méritent d’être connues », partage Martin Sasseville.

De fil en aiguille d’autres joueurs ont joint les rangs de la LVEUP, soit Étienne Hallé de Victoriaville et Benoît Harbec de Brossard, à titre de collaborateurs mordus du mythe sportif.

Aujourd’hui, l’équipe à la rédaction s’est donné le défi de publier le « best of », un pavé de près de 300 pages en autopublication. Il comprend 20 % de textes inédits, donc les lecteurs invétérés sauront y trouver leur compte.

Sociofinancement réussi!

Quelques jours seulement après avoir lancé leur campagne de sociofinancement, le collectif a déjà dépassé son objectif de 3000 $.

Par ce geste de soutien au projet, les contributeurs s’assurent d’obtenir un exemplaire. De plus, plusieurs surprises personnalisées accompagneront l’envoi tels que des paquets de cartes rares de joueurs.

En précommandant l’ouvrage sur la plateforme de sociofinancement Kickstarter, les contributeurs auront droit à plusieurs surprises, dont des paquets de cartes rares de joueurs.

 

 

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