Vendredi, 26 avril 2024

Culture

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André Larouche fait revivre de vieilles partitions classiques

Louis Potvin
Le 25 mars 2022 — Modifié à 13 h 24 min le 25 mars 2022
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Toujours passionné de musique, l’ex-chanteur de Death Dealer, André Larouche, donne vie à des compositions pour piano et violons écrites à l’adolescence.

Il vient de terminer un album de 20 pièces composées à partir de partitions qu’il avait écrites à 17 ans alors qu’il étudiait à l’école de musique de Jonquière, Mémoires d’enfants.

« Le piano a toujours fait partie de ma vie. J’ai fait huit ans à l’école de musique de Jonquière. Je l’ai laissé un peu de côté quand nous avons formé Death Dealer. Récemment, en fouillant dans mes archives, je suis tombé sur ces partitions de concertos pour piano et violons et j’ai sélectionné les phrases mélodiques que je trouvais bonnes et j’ai réalisé de nouveaux arrangements », raconte celui qui passe le plus clair de son temps dans Charlevoix.

La passion de la composition l’a toujours habité et malgré son travail au ministère des Forêts, il consacrait une bonne partie de ses temps libres à la musique. Il dispose d’une grande pièce avec piano à queue, plusieurs instruments et un studio d’enregistrement.

Cette musique sur les partitions a réveillé des souvenirs d’enfance. C’est avec des images fortes de son quartier Saint-Georges et des réminiscences de jeunesse qu’il a mis sur disque des titres comme Dans les ruines du barrage de la rivière aux Sables. En plus de jouer les mélodies au piano, il a enregistré lui-même les arrangements de violon.

« J’aimerais bien pouvoir un jour interpréter ces pièces avec un ou des violonistes. »

Il s’agit du 3e album qu’André enregistre. Le premier s’inspirait des images automnales de Charlevoix. L’autre est un hommage au bucolique village de Port-au-Persil.

Death Dealer

André Larouche parle encore avec fougue de la période un peu folle du groupe Death Dealer, qui avait tout pour percer comme l’autre band métal de Jonquière, Voivod.

La présence d’une pièce sur un album de compilation Metal Massacre  avait créé un bon engouement. Puis, la signature pour un album avec une compagnie américaine de l’époque ne s’est pas concrétisée pour différentes circonstances.

« Je ne regrette rien. Nous avons vécu des moments très forts. Il y avait une effervescence dans le Heavy Métal, mais les opportunités ne se sont pas concrétisées. Ce qui m’a surpris, c’est la marque que nous avons laissée au cours des années. Il y a quelques années, j’ai fait des recherches et j’ai constaté que nous avions des fans partout dans le monde. Ça nous a amenés à faire une réunion du groupe et on a même fait un spectacle en Allemagne et nous avons été 2 heures après à signer des autographes à des gens qui connaissaient notre musique. C’était incroyable. »

André Larouche n’est pas nostalgique. C’est la beauté de la musique qui l’a toujours habité et la fraternité autour des instruments de musique. D’ailleurs, il continue de jouer à l’occasion avec ses vieux acolytes. Comme un bon vieux band de rock.

« Ce sont différents passages, mais l’amour de la musique reste. C’est ça qui compte! »

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