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Questions et réponses avec Élaine Girard

Jean-François Desbiens
Le 09 mars 2023 — Modifié à 08 h 46 min le 09 mars 2023
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

Dans cette édition du Réveil, nous vous proposons à nouveau une entrevue avec une personnalité de la région. L’idée est d’aller un peu plus loin sur ce que l’on connaît déjà de cette personne. Cette semaine, l’ex-animatrice de radio et de télévision Élaine Girard.

Vous êtes venue au monde à Chicoutimi. Mais avant de faire une carrière de 28 ans à la radio et 10 ans à la télévision, comment tout a commencé?

J’ai toujours dit en riant que je suis née dans la musique. Mon père était saxophoniste. Je suis née dans son sax. J’étais toute petite et je me berçais à l’intérieur, pendant que mon père pratiquait avec son orchestre. À 16 ans, j’ai commencé à chanter dans son orchestre. Je l’ai fait durant 2 ans, jusqu’à ce que j’arrive à CJMT. J’avais eu un choix à faire. C’est là que tout a commencé. Mon émission, Les Demandes Spéciales, que j’appelle DS Spéciales, a connu un gros succès. Pepsi l’a racheté et c’est devenu DS Pepsi. C’était fort, très fort. Je rencontrais des dames à l’épicerie qui me disaient qu’entre 6 heures et 8 heures, elles ne pouvaient pas avoir la ligne téléphonique. On n’avait pas de deuxième ligne à l’époque. Je recommencerais cette période demain matin. C’était ben le fun.

Qu’avez-vous fait à la télévision?

J’ai remplacé Lison Hovington durant un été à Pause Soleil à TVA Saguenay-Lac-Saint-Jean. J’ai aussi remplacé Sandra Claveau à Pause Café à Radio-Canada. J’ai aussi eu une émission à MaTV qui s’appelait Un peu de sérieux svp. On a fait 75 émissions. La radio et la télévision m’ont permis de rencontrer plusieurs vedettes, dont certaines sont décédées. J’ai rencontré Jean Lapointe, j’ai aussi été la dernière à avoir interviewé Jean-Louis Millette, le clown Paillasson dans l'émission pour enfants La Ribouldingue. J’ai eu aussi des atomes très crochus avec Michel Côté, Richard Séguin, Lise Dion et Laurence Jalbert. Je ne peux pas tous les nommer.

Vous avez tenté votre chance en politique provinciale sous les couleurs de la CAQ lors d’une élection partielle dans Chicoutimi. Vous avez été battue après avoir révélé avoir été accusée de conduite avec les facultés affaiblies. Vous avez ensuite plaidé coupable. Regrettez-vous cette expérience politique?

Pas du tout. Quelle belle expérience j’ai vécue. J’ai connu François Bonnardel et bien d’autres. La CAQ, c’est vraiment des gens charmants. Qui rejoignait mes idées. M. Legault était au courant. Il m’avait dit : on va faire le tour des médias et on va le dire. Mais ensuite, je me suis fait taper sérieusement là-dessus sur les réseaux sociaux et c’est venu à bout de mon moral. J’y ai goûté et j’y goûte encore. Il y a 3 semaines, en allant m’acheter ma caisse de Coke Zéro, une dame qui attendait avec son mari près d’une caisse de 24 a dit très fort : elle ne doit pas boire juste ça certain elle! On me pointe encore.

Vous êtes en préretraite depuis plus de 5 ans. Comment ça se passe?

Je le regrette. Je me trouve encore trop jeune. J’ai encore trop de choses à donner. Ma voix n’a pas vieilli. Ce qui me manque le plus, c’est un micro. Faire des entrevues. Je suis une fille de musique. La préretraite, ce n’est pas fait pour moi. Je suis prête à répondre à un nouveau défi dès maintenant. Je m’ennuie du micro, des contacts, du monde et de la musique.

 

 

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