Des gens venus d’un peu partout dans la région se sont regroupés et ont demandé aux gouvernements d’accélérer la lutte aux changements climatiques ce samedi à Chicoutimi pour protéger la biodiversité à l’occasion du Jour de la terre. Des familles, des étudiants, des organismes communautaires et des représentants de syndicats ont manifesté leur impatience au centre-ville de Chicoutimi.

Selon Cloé Fortin, du Mouvement d’éducation populaire et d’action communautaire (MÉPAC), plus de 150 personnes se sont d’abord regroupées à la Place du citoyen sur la rue Racine pour ensuite revenir à l’hôtel de ville. Un tour du quadrilatère du centre-ville pour signifier à quel point les gouvernements tournent en rond dans ce dossier.

« On voulait donner la parole aux organismes et aux citoyens et on est content du résultat. Notre objectif a été atteint. Il est venu plus de monde qu’on pensait et la température était de notre côté. On voulait symboliser le fait que ça tourne en rond et qu’on est toujours à la case départ finalement. Notre message, c’était que les crises autant sociales que climatiques sont directement reliées. Ce qui s’en vient, avec tous ces changements, c’est que ce sont les personnes toujours les plus démunis qui seront d’abord touchés. C’était pour imager tout ça, que c’est l’enjeu numéro un en ce moment. Il faut le prendre au sérieux. »

Cloé Fortin prévient déjà que d’autres manifestations sont prévues.

« C’est loin d’être terminé. C’est sûr qu’il va y avoir d’autres étapes. On va continuer, il va y avoir d’autres mobilisations et on va demander des rencontres avec des élus. Un autre événement s’en vient d’ailleurs à Alma en mai. »