Les retombées économiques de l’activité motoneige sont bien établies et documentées. La pratique du quad en sentiers fédérés, elle, n’est peut-être pas aussi visible, mais son potentiel de développement est énorme.
« Le quad est un peu dans l’angle mort des retombées économiques. Il s’agit d’une activité bien présente, même si on en parle un peu moins. C’est une activité où il sera possible de faire des gains nets pour l’industrie touristique », mentionne Dominique Gobeil, directeur général du Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean.
En effet, le potentiel est bel et bien présent. Les amateurs que l’on retrouve dans le sud du Québec ont de la difficulté à pratiquer leur activité de prédilection en saison estivale en raison d’une part importante de sentiers situés en terres agricoles, qui ne deviennent accessibles qu’une fois les récoltes terminées.
Un circuit fédéré au nord du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui allie le circuit La Passerelle du 49e et le secteur des monts Valin, offrira une destination de choix aux amateurs souhaitant découvrir la région autrement.
« On vient décupler les investissements qui ont été réalisés au fil des ans dans les MRC de Maria-Chapdelaine et du Fjord-du-Saguenay. Dans le secteur des monts Valin, il y a un fort achalandage en hiver, mais c’est plus tranquille en été. Avec toute l’économie entourant le quad, on vient allonger la saison avec des semaines d’opération supplémentaires. Les services de restauration et d’hébergement sauront saisir cette opportunité ».
Et fait à noter, depuis plusieurs années, les ventes de quads demeurent plus importantes que les ventes de motoneiges au Québec. Les clubs de quadistes sont également appelés à grandir et à améliorer le réseau de sentiers dans toutes les régions du Québec.