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La maison d’accueil prête pour juin

Serge Tremblay
Le 31 mars 2023 — Modifié à 11 h 41 min le 31 mars 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Les travaux de relocalisation de la future résidence pour les personnes en situation d'itinérance à Chicoutimi ont pris un peu de retard, mais les pensionnaires pourront y accéder à la fin de juin prochain.

Reconnue pour sa splendeur en architecture, cette résidence blottie entre les rues Jacques-Cartier et Price depuis 120 ans offrira 36 chambres disponibles sur quatre étages et en temps de débordements, elle pourra accueillir jusqu’à 76 personnes, et ce, légalement et de façon tout à fait sécuritaire.

« L’objectif premier est d’aider les personnes les plus vulnérables à avoir accès en toute sécurité aux services offerts par la maison d’accueil et d’ainsi les aider à réintégrer le marché du travail dans la société », souligne la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, présente à l’occasion de cette visite des lieux.

En ce qui a trait aux travaux en cours, Karyne Boily, du Service des immeubles de l’Office municipal d’habitation, explique qu’ils consistent à une mise en conformité de la partie couvent, du réaménagement des espaces communs et de l’ajout d’un système de gicleur.

« La mise aux normes était vraiment importante, l’installation de gicleurs, d’issues d'urgences et de gypses coupe-feu ont fait en sorte que l’ouverture a été différée officiellement vers la fin juin », t-elle expliqué.

Le projet de 4,4 M$ a bénéficié de 1,2 M$ en subventions de la Société d’habitation du Québec (SHQ), 400 000 $ du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l'Énergie (MEIE) et $ 2,7 M$ du promoteur du projet, c’est-à-dire La Fondation Monseigneur Léonce Bouchard. Monseigneur Bouchard est à la source de la création des Soupes populaires et de la Maison des sans-abri.

À l’étroit

La grande proximité à l’intérieur de la maison actuelle fait en sorte que les utilisateurs potentiels n’ont pas recours aux services, car ils craignent pour leur sécurité, tout particulièrement les femmes.

« C’est un projet extraordinaire permettant de faire des interventions sécuritaires, car présentement, la trop grande proximité des utilisateurs, soit 45 personnes par jour au lieu du 20 personnes, est conflictuelle et ça crée des tensions », a mentionné le directeur général de l’établissement, Yanick Harvey.

Dans la nouvelle maison, deux haltes-chaleur seront disponibles de 21h à 7h pour les hommes et les femmes en situation de besoins.

Par ailleurs, le partenariat avec La Soupe populaire de Chicoutimi se poursuit toujours, ce qui représente une source de sécurité supplémentaire pour les gens en situation d’itinérance.

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