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Réfection des ponceaux

Règlement d’emprunt de 8M$ adopté

Sara-Léa Bouchard
Le 06 juin 2024 — Modifié à 07 h 30 min le 06 juin 2024
Par Sara-Léa Bouchard - Journaliste

C’est mardi midi, à La Baie, que les élus municipaux ont décidé d’aller de l’avant avec le règlement d’emprunt de 8 M$ pour réparer urgemment les ponceaux endommagés sur le territoire.  

« Ce n’est jamais assez vite, mais malgré tout, on a réussi à passer ce règlement-là assez rapidement. Je tiens à dire aux citoyens qu’on surveille la situation de près et qu’on essaye d’intervenir du mieux qu’on peut, bien qu’il nous reste à avoir les autorisations du gouvernement provincial et fédéral », a d’abord émis le conseiller municipal de l’arrondissement de La Baie, Jean Tremblay.  

Rappelons que les six ponceaux en question ont nécessité une fermeture complète de cinq rangs à Saguenay, soit le rang Saint-Joseph et la route de l’Anse-à-Benjamin à La Baie, le rang Saint-Paul à Chicoutimi, le chemin Saint-Éloi à Jonquière ainsi que le chemin Saint-Isidore à Laterrière. La somme de huit millions de dollars servira aux réparations ainsi qu’à la création d’une réserve financière. 

La mairesse de Saguenay, Julie Dufour, affirme d’ailleurs que les discussions en ce sens se poursuivent rondement.  

« Les discussions avec le ministère de l’Environnement et le provincial vont extrêmement bien. Je suis actuellement en pourparlers avec le gouvernement fédéral, pour peut-être avoir un peu d’écoute de la part de Pêche et Océans Canada », mentionne Mme Dufour, en ajoutant qu’en début de semaine prochaine, la date de début des travaux ainsi que la planification globale des chantiers devraient être confirmé.   

Mireille Jean inquiète pour son centre-ville  

Le transfert d’une somme de 1 600 000$ initialement prévu pour des travaux de réfection et un réaménagement majeur pour la rue Lafontaine et d’une partie de la rue Racine dans l’arrondissement de Chicoutimi a semé de l’inquiétude chez la conseillère du secteur, Mireille Jean.  

Le grand argentier de Saguenay, Michel Potvin, a d’abord fait part de la situation.  

« Le montant de 600 000$ est transféré pour la réhabilitation des ponceaux. Il y a eu des problèmes au niveau de la décontamination de la zone ferroviaire aussi. Reste qu’un 30M$ sera mis dans le phasage pour la rue Racine et la rue Lafontaine, pas en 2024, mais bien l’année prochaine. » 

Pour Mme Jean, qui s’attendait à ce que les travaux se fassent cette année, c’est une décision incompréhensible.  

« Moi, ça fait quand même deux ans que je demande des choses pour la rue Racine principalement. On me dit ensuite que ça devra attendre, car on s’occupe de la rue Lafontaine en 2024. On réserve 1 600 000$ qu’on va mettre sur cette rue parce que l’on considère que c’est prioritaire, mais aujourd’hui on me dit qu’on ne fera rien au centre-ville de Chicoutimi en 2024, en plus d’amputer un 600 000$ pour une urgence ailleurs. Un moment donné, il va falloir être cohérent par rapport à ce qu’on dit », souligne-t-elle.  

Signature d’un contrat pour le vérificateur général 

Des interrogations ont aussi retenti lorsqu’il a été question d’autoriser la signature du contrat de travail du vérificateur général, Jonathan Desbiens, notamment de la part du vice-président de l’arrondissement de La Baie, Martin Harvey.  

« Au niveau de vérificateurs généraux, je crois que c’est une première qu’on a à signer un contrat. Êtes-vous au courant de ça? En ce sens-là, c’est sûr que je vais appuyer parce qu’un vérificateur général fait partie de la loi et on en a besoin d’un, mais il faudrait vérifier si les autres villes ont signé des contrats », a-t-il demandé.  

Mireille Jean a renchéri à ce sujet.  

« Le vérificateur général est une entité autonome, pour lequel un budget est déjà attribué. On n’a pas à le superviser ni à l’encadrer. Ce n’est pas à la Ville d’encadrer son travail. De ce que je connais, ce n’est pas normal de signer un contrat de travail avec un vérificateur, donc, j’ai le goût de différer cette demande-là pour pouvoir vérifier l’information et prendre une décision éclairée », conclut-elle.  

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