Vendredi, 19 avril 2024

Sports

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Compétition d’aéromodélisme à Saguenay : Petits modèles, épreuves réelles

Le 05 août 2022 — Modifié à 14 h 26 min le 05 août 2022
Par Julien B. Gauthier

Les 23 et 24 juillet avait à lieu à Saint-Jean-Vianney la cinquième édition de la compétition IMAC (International Miniature Aerobatic Club) du Club Aéromodélisme Saguenay. Pour l’occasion, une douzaine de participants issus des quatre coins du Québec se sont affrontés afin d’épater la galerie par des acrobaties les plus complexes les unes que les autres.

Il s’agissait de la troisième et dernière compétition IMAC de l’année au Québec, les deux autres s’étant déroulées à Lévis puis à Saint-Georges-de-Beauce, plus tôt cet été.

Durant ces deux journées de compétition, le but est d’amasser le plus de points possible en réalisant des figures avec son appareil : boucles, 360 degrés, roulades, huit cubains sont quelques exemples des nombreuses épreuves.

À chaque compétition, cinq catégories d’habiletés font la compétition, allant de la plus facile (première) à la plus difficile (cinquième). Sur place, des juges notent les participants.

La première journée est consacrée à des manœuvres qui sont connues d’avance par pilotes. Cependant, le vrai défi demeure la compétition dite L’inconnue. Le samedi soir, les pilotes reçoivent une liste de manœuvres qu’ils doivent réaliser le lendemain matin, sans préparation.

Un vrai défi

Dany Lévesque, vice-président du club (à gauche), a remporté le premier prix dans sa catégorie, soit la Sportsman. (Photo : Courtoisie - Marc Poitras)

« On doit faire 10 figures, dont certaines que nous n’avons jamais vues. Dans la compétition, L’inconnue est vraiment le moment qui peut te faire perdre ou gagner. C’est crucial », explique le vice-président du Club Aéromodélisme Saguenay, Dany Lévesque. Celui-ci a d’ailleurs remporté la première place dans sa catégorie, soit la Sportsman.

L’une des autres difficultés, c’est le contrôle de l’appareil. Contrairement à un véritable aéronef, le pilote se trouve au sol. La perspective visuelle est donc complètement différente.

« Quand la queue de l’avion de devant toi, ça va. Mais quand c’est inversé, c’est plus difficile. Il faut que l’habitude vienne. Chacun d’entre nous s’est déjà écrasé, mais avec des appareils peu dispendieux. Pour en arriver à ce niveau, il faut plusieurs années de pratique », ajoute-t-il.

Compétitions

Il existe des compétitions d’ordre mondial, mais il est difficile d’y participer.

Richard Vigneault, qui pilote depuis 50 ans, a déjà représenté le Canada au compétitions mondiales en 2014.

« C’était en Floride. Tout ce que j’avais à faire, c’est mettre l’avion dans ma roulotte et y aller moi-même. Or, pour se rendre en Europe, par exemple, c’est extrêmement couteux. Il faut embarquer notre aéronef dans un vrai avion… C’est trop de préparation », lance-t-il.

Lire la suite : Aéromodélisme : Une passion, mais aussi un art

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