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La santé du lac Saint-Jean sous surveillance

Le 02 juin 2022 — Modifié à 09 h 31 min le 02 juin 2022
Par Mélyna Girard

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Grâce à la collaboration de plusieurs organisations de la région, nous aurons pour les prochaines années une meilleure connaissance de l’état de santé du lac Saint-Jean. Depuis l’été 2021 et pour au moins les six prochaines années, des données de qualité de l’eau sont prélevées à dix stations réparties dans le lac Saint-Jean. Les informations récoltées permettent d’évaluer le niveau trophique du lac, c’est-à-dire, l’avancement de son vieillissement.

Un programme de suivi sur mesure

À suite d’une demande de Riverains Lac-Saint-Jean 2000, l’Organisme de bassin versant Lac-Saint-Jean et Un lac pour tous ont initié une réflexion pour la mise en place d’un programme de suivi de la qualité de l’eau adapté au lac Saint-Jean. Avec l’aide du ministère de l’Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MELCC), il a été décidé que dix stations positionnées de façon stratégique seraient suivies dans le cadre du Réseau de surveillance volontaire des lacs (RSVL).

De nombreux partenaires

La prise de données demande du temps et des ressources. Cinq partenaires collaborent à la prise de données. La CLAP, Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, le Parc national de la Pointe-Taillon, Riverains Lac-Saint-Jean 2000 et la Marina de Roberval se rendent à plusieurs reprises sur le lac durant l’été pour prendre des échantillons et mesurer la transparence de l’eau. L’ensemble des activités est coordonné par Un lac pour tous. L’OBV Lac-Saint-Jean ainsi que le Conseil régional de l’environnement et du développement durable sont également partenaires.

Les premiers résultats

Après une première année, nous sommes déjà en mesure de dresser une première évaluation de l’état de santé du lac Saint-Jean. Les résultats démontrent que le lac Saint-Jean se situerait dans la zone de transition oligo-mésotrophe. Cela signifie que certains signes de vieillissement sont observés. Pour préserver l’état de santé du plan d’eau, il est donc important d’adopter des mesures qui limitent l’apport de matières nutritives, comme le phosphore et l’azote qui servent de nourriture aux algues et aux plantes aquatiques.

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