Économie

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Douglas Schroeder-Tabah vend et prend sa retraite

Serge Tremblay
Le 06 avril 2023 — Modifié à 07 h 10 min le 06 avril 2023
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Après 22 ans passés à la barre de son commerce Spécialités Matelas et Futons de Kénogami, Douglas Shroeder-Tabah quitte le monde des affaires.  Une décision mûrement réfléchie afin d’avoir davantage de temps pour sa famille et pour ses autres passions.

« Je crois que je fermerai définitivement le commerce quand on aura liquidé tout l’inventaire. Je ne me suis pas fixé de date limite, mais j’espère que ce sera bientôt. Je peux mentionner à vos lecteurs qu’on est dans une vente de fermeture? Faites vite, pour que je puisse prendre ma retraite bientôt! », mentionne-t-il avec beaucoup d’humour. D’ailleurs, il ajoute que c’est « la vieillesse » qui le pousse à cette retraite.

Dévotion

En plus de veiller aux destinées de son commerce, l’homme est aussi pasteur au sein de l’Alliance chrétienne et missionnaire. À la retraite, il compte aussi consacrer davantage de temps pour exercer son ministère, auquel il est dévoué depuis 46 ans.

Shroeder-Tabah est tout aussi dévoué envers son épouse Judith. Le couple est aussi impliqué à Kénogami dans le partage communautaire, où il oeuvre avec un dépannage alimentaire, ce dernier venant en aide à beaucoup de personnes ou de familles dans le besoin.

Anecdotes

De toutes ces années, le couple de propriétaires a vécu quelques anecdotes reliées au commerce. Mais la plus commune: il constate que les gens sont souvent trop pressés quand vient le temps d’acheter un matelas. Ou peut-être que la gêne s’en mêle aussi.

« Je dis toujours aux clients de bien essayer le matelas, de s’étendre dessus », d’expliquer le proprio. « Certains sont parfois encore gênés de le faire, mais il ne faut pas: il faut prendre le temps! ».

Mme Shroeder-Tabah se souvient quant à elle d’une dame qui s’est présentée en magasin, qui ne voulait pas essayer les matelas, mais pour une tout autre raison. « Elle sortait de chez la coiffeuse…et ne voulait pas défaire sa coiffure! »

Pas de relève

Douglas Shroeder-Tabah souligne que, malgré les nombreuses publicités télé faites par le passé, où on le voit avec sa famille, il ne peut passer le flambeau.

« Chacun de nos enfants a sa propre vie et on respecte cela. Alors on a mis le bâtiment en vente. Et on verra pour le reste », conclut-il, sourire en coin.

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