Économie

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Dégivrage aéronefs : Les Forces armées et la Défense nationale mandatent l'UQAC

Le 12 mai 2022 — Modifié à 13 h 58 min le 12 mai 2022
Par Julien B. Gauthier

Les Forces armées canadiennes et le ministère de la Défense nationale du Canada ont octroyé une aide financière de 1 M$ afin d'appuyer l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) dans la recherche et le développement d'une nouvelle technologie qui facilitera le dégivrage d'aéronefs, plus particulièrement les hélicoptères.

Plus concrètement, cette aide a été octroyée afin d'appuyer la directrice scientifique du projet, Gelareh Momen et son équipe dans la deuxième phase de ses recherches.

Celles-ci visent à améliorer les revêtements glaciophobes durables pour l'assistance du dégivrage au sol des hélicoptères en déploiement de missions d'urgence.

Ainsi, il sera beaucoup plus simple et plus rapide d'éliminer la glace sur ces aéronefs, en effectuant notamment un simple coup de balai, ce qui améliorera le temps de réponse lors de missions d'urgence.

À l'heure actuelle, lors d'accumulation de neige ou de glaces, les équipes doivent les enlever manuellement avant de faire décoller l'appareil.

Projet unique

"C’est unique au niveau international. Au fil du temps nous avons réussi à évoluer et à nous adapter aux besoins et surtout à demeurer modernes à la fine pointe de la technologie. Cette annonce démontre une fois de plus l’expertise de notre université dans ce domaine qui constitue une grande source fierté pour nous", a mentionné pour sa part Mohamed Bouazara, vice-recteur à la recherche, à la création et à l'innovation.

La scientifique Gelareh Momen et l'équipe du Laboratoire sur les Revêtements glaciophobes et ingénierie des surfaces (LaRGIS) et du Laboratoire international des matériaux antigivre (LIMA) ont déjà réalisé une première phase de développement, qui visait à élaborer une méthodologie d'évaluation des performances de revêtements glaciophobes.

La deuxième phase visera notamment le "développement d'un revêtement glaciophobes et à réaliser les tests dans un banc d'essai où seront recréés les conditions favorables à la création de neige et de givre sur des structures d'hélicoptère de grandeur nature", a expliqué la professeure et scientifique Gelareh Momen, qui espère une mise en service d'ici un an et demi.

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