La bande Sonimage élargie son éventail de services en offrant un volet médiation culturelle qui s’adresse à la population générale. Développer son potentiel créateur par le cinéma est plus accessible que jamais.

« Transporter l’art dans la communauté, c’est toujours aussi essentiel. » souligne Claudia Chabot, directrice générale de l’organisme à but non lucratif.

La bande Sonimage se veut un milieu où les cinéastes émergents peuvent trouver le soutien nécessaire à la production et à la distribution de leurs créations. La mission est donc de soutenir toutes les étapes de la production vidéo de A à Z en passant par le prêt d’équipements spécialisés jusqu’à la distribution de certains films sur la scène internationale.

Depuis la dernière année, elle offre un accompagnement personnalisé aux gens de la communauté qui souhaite s’initier aux rouages du cinéma de différentes façons.

« On collabore avec les organismes communautaires et les municipalités en s’adaptant à la demande. On se sert de notre catalogue de films pour rentrer en relation avec le public. On utilise différents médiums pour y arriver : projections de films avec échange thématique, atelier en scénarisation et création en cinéma documentaire, court métrage. »

D’ailleurs, l’organisme a commencé un projet documentaire avec un groupe de citoyens de Saint-Charles-de-Bourget. Un projet scénarisé et réfléchi par la communauté grâce au savoir-faire pratique, théorique et créatif de La bande Sonimage.

Essentiel au cinéma régional

Le centre créé en 2009 est né d’un besoin réel du milieu culturel. À l’époque, se remémore Claudia Chabot, les cinéastes devaient sortir de la région pour simplement louer l’équipement nécessaire pour réaliser leur propre production.

Aujourd’hui, il demeure le seul à offrir ces services spécialisés en cinéma et de facto participe à la rétention des cinéastes du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« On supporte le développement des compétences de la communauté en cinéma de multiples façons. Par le soutien à la production qui offre la possibilité de participer à des résidences de scénarisation et d’avoir accès à des bourses à la réalisation de film. Et aussi par le soutien à la distribution qui cherche à faire reconnaître à l’international les talents d’ici et du Québec. »

Enfin, ce qui nourrit Claudia Chabot dans son travail demeure le potentiel créateur dans les œuvres et les rencontres humaines qu’elle découvre sur son passage.