Mercredi, 24 avril 2024

Culture

Temps de lecture : 1 min 37 s

Culture du culte : L’apogée d’Orloge Simard

Le 23 septembre 2022 — Modifié à 14 h 04 min le 23 septembre 2022
Par Julien B. Gauthier

Orloge Simard ne lésine pas. Après une déstabilisante pandémie, lui et sa bande sont déjà prêts à livrer un nouvel opus, qui explorera le thème du culte en plus d’offrir de nouvelles sonorités électriques et psychédéliques. Prévu le 23 septembre, c’est un album qui promet et qui surprendra.

« Le culte, ça fait quelques années qu’on aborde ce thème-là », lance d’emblée Olivier Simard, leader de la formation baieriveraine. « On a toujours trouvé que c’était beau de cultiver le culte. On en fait une philosophie artistique. C’est une forme d’authenticité qui ne peut pas mourir. On s’autoproclame cultes. »

Voilà deux ans déjà que le groupe a sorti son troisième album À chacun son Waterloo. Toutefois, la pandémie a forcé Orloge Simard à annuler plusieurs spectacles.

« On l’avait sorti un mois avant la crise. Durant les premiers mois, on trouvait ça assez plate. Tant qu’à être enfermés, on s’est aussitôt mis à l’écriture », ajoute-t-il.

Pour illustrer l’album, le groupe est allé au bout de son concept. Tel un groupe culte, les membres se sont fait sculpter des statues par l’artiste David Dallaire, petit-fils du sculpteur sur bois Victor Dallaire.

Il s’est aussi fait prendre en photo dans l’église St-Édouard de La Baie, fermée depuis 2006, à travers décombres et débris.

« Notre groupe est un projet artistique qui est assez global. On fait de l’art musicalement, mais le visuel est très important pour nous. »

Thématiques

Selon Olivier Simard, l’album sera un heureux mélange des sonorités du dernier album et de la grivoiserie du premier. Des références à la culture régionale font aussi partie des textes de l’album, comme la chanson éponyme, qui parlera de l’indépendance du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Plus humoristique, la chanson Sasquatch portera sur la rencontre entre la mythique créature et des chasseurs en forêt, prenant une tournure violente. Sur celle-ci, un « musicien » invité a même joué de la tronçonneuse!

« Il va y avoir de l’humour, du psychédélique et même des textes dont on ne sait même pas nous-mêmes de quoi ils parleront. Plusieurs chansons sont complètement folles. J’ai laissé complètement la guitare acoustique parce qu’on voulait un disque 100 % électrique. C’est vraiment un album qui brasse », promet Olivier Simard.

L’album sera lancé le 23 septembre au Club Soda à Montréal. Mais la région ne sera pas en reste puisqu’un lancement est aussi prévu le 1er octobre, à la Saguenéenne.

 

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