Culture

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Cinéparc de Saint-Ambroise : La nostalgie revit pour une deuxième année

Le 10 août 2022 — Modifié à 16 h 57 min le 10 août 2022
Par Julien B. Gauthier

Tardivement mais sûrement, le ciné-parc de Saint-Ambroise a enfin entrepris sa deuxième saison. Les deux propriétaires de l’établissement, Marco Gauthier et Éric Perron, promettent d’en mettre plein la vue encore cette année.

La saison aurait dû débuter deux mois plus tôt, mais un bris du projecteur, mélangé à un problème d’approvisionnement, a retardé le lancement.

Toutefois, les deux comparses, qui ont lancé le projet l’an dernier, prévoient battre des records d’achalandage.

« C’est le plus gros ciné-parc au Québec en termes de places. Il y en a 500. C’est urbain, il n’y a pas de mouches ni d’insectes. Les gens peuvent camper à proximité. C’est assez unique comme concept », lance Éric Perron, qui caressait l’idée d’un ciné-parc avec son ami depuis plusieurs années.

Cet été, pour répondre à la demande, le nombre d’employés du restaurant Le Gros Mexicain et du cinéparc, deux vases communicantes, augmentera considérablement.

L’organisation prévoit aussi diffuser des spectacles de musique, notamment Pink Floyd ou Metallica. La diffusion de films sur la chasse et la pêche font aussi partie des plans.

Par ailleurs, l’organisation a procédé à l’achat de tous ses équipements, alors que l’an dernier, elle les louait notamment auprès de Solotech.

Nostalgie

« L’idée est venue d’une nostalgie. On s’ennuyait du bon vieux cinéparc Saint-Paul à Chicoutimi. On constate aussi qu’il y a un regain depuis quelques années. L’an dernier, ç’a été un grand succès. Plus on avançait, plus il y avait d’engouement », explique Éric Perron.

Les deux hommes d’affaires expliquent qu’ils ont obtenu le terrain après l’achat du restaurant. Celui-ci, qui était autrefois un champ de tir de golf, était une opportunité parfaite.

« On avait ciblé deux terrains : ici et à Saguenay. Mais ici, c’est un point central dans la région. En plus, on contribue à donner une « beauté » à la municipalité », estime Marco Gauthier.

Volonté

Les deux hommes disent avoir investi « plusieurs millions » sans financement public, et surtout grâce à l’aide de promoteurs privés. « La municipalité ne nous aide pas beaucoup… », déplore au passage Marco.

Malgré tout, à l’aide de contacts, ils ont pu acquérir une toile de 80 x 40 pieds, fournis par l’entreprise Kiliex de Saint-Ambroise, qui permet de laisser passer 35 % du vent. La structure a quant à elle été construise par Metco, une entreprise de Chicoutimi. « On veut encourager local », lance Éric Perron.

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