Chroniques

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Dernière semaine sans alcool... vraiment?

Le 03 mars 2023 — Modifié à 11 h 57 min le 03 mars 2023
Par Mélyna Girard

Chronique

Après un temps des fêtes bien arrosé et plutôt hypercalorique, sous le signe de la sédentarité, je me suis convaincu moi-même de débuter mon défi sans alcool cette fois non pas au mois de février, mais dès le début janvier.

Plus encore, je me suis dit que j’allais profiter des premières semaines de l’année pour perdre quelques livres accumulées au cours des derniers mois. Tant qu’à être abstinent, autant y aller pour la totale.

Or le secret, quand on parle de perte de poids, tous les nutritionnistes vont le diront, n’est pas de viser le court terme, mais une perte graduelle étalée sur quelques mois. Travaillant comme consultant pour la firme saguenéenne Olympe, j’ai pu bénéficier à l’interne d’un programme de conditionnement adapté à mon profil de la part d’une de nos kinésiologues. Son message fut clair : le réajustement de mon alimentation devait s’effectuer parallèlement à un programme d’exercice physique. En suivant les directives, a-t-elle ajouté, je pouvais viser la perte d’une livre par semaine. Jusqu’à aujourd’hui, ça tient la route, le calcul est le bon.

Peu importe le régime alimentaire choisi, le kéto, le protéiné, le végan, l’hypocalorique, le sans sel, il demeure un principe de base immuable ; il y a les calories qui rentrent, et les calories qui sortent.

Et rendu à un certain âge, fin cinquantaine dans mon cas, le métabolisme étant plus lent, ce qu’on absorbe en calories « brûle » moins vite. Pourtant l’appétit est toujours là comme avant, les goûts sont même davantage développés pour les bons mets, les bons vins, les alcools fins. C’est ce que je trouve un peu injuste…

Mais un des bons côtés de mon défi est que je découvre une quantité impressionnante de très bonnes bières sans alcool. Mes favorites, « La Raisonnable » de la Voie Maltée et la sélection tout à fait remarquable des Boréales appelée « Hors Sentiers », comprenant une rousse, une blonde, une IPA et une Radler. Une coche bien au-dessus de la Bud Zéro, de la Beck’s et même de la Heineken. Bref étant donné mes résultats encourageants, j’ai décidé de poursuivre le défi en mars. Pourquoi pas? Dans le fond, un mois, c’est vite passé non?

Un mot en terminant sur une question que je me suis posée avec quelques collègues de la radio CKAJ cette semaine, et qui relèvent eux aussi le défi sans alcool. Peut-on boire une bière sans alcool au volant, particulièrement une 0.5 %, en sachant que, bien qu’elle ait un pourcentage infime d’alcool, la 0.5 en contient quand même un peu.

Est-ce légal? Personne n’avait la réponse. Nous avons donc contacté Luc Tardif, porte-parole de la police de Saguenay. Il lui a fallu effectuer quelques consultations de son côté. Réponse oui. La 0.5 % n’est pas considérée comme une boisson alcoolisée au sens de la loi. Mais attention, prévient l’agent Tardif, si un jeune conducteur en consomme, disons 3 ou 4, et bien il se pourrait qu’il y ait une petite trace d’alcool dans le sang, ce qui lui est interdit.

Conclusion, mieux vaut s’abstenir, faire profil bas, ne pas jouer avec le feu, ne pas tenter le diable. Bon, je vous laisse, je m’en vais au gym…

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