Jeudi, 12 décembre 2024

Chroniques

Temps de lecture : 1 min 46 s

Nous sommes Beemer

La tyrannie bureaucratique contre nos PME

Le 10 octobre 2024 — Modifié à 07 h 00 min le 10 octobre 2024
Par Stéphanie Gagnon

Saviez-vous que l’industrie qui consomme le plus de café, c’est celle des médias ? Les journalistes mènent la course, suivis de près par les policiers et les enseignants. Chez Trium Médias, on en rigole souvent parce que croyez-moi, le café coule en masse. Et dans le temps des fêtes, le café joyeux !

Soyons honnêtes, ce n’est pas la seule chose qu’on apprécie, on aime également, pas mal, les bons spiritueux et bières locales. Et depuis la fondation de Trium Médias, nous avons tissé des liens avec plusieurs microbrasseries et distilleries locales. Dans notre industrie, c’est important de demeurer festif. Parmi ces entreprises qu’on a le privilège de côtoyer : Beemer.

Beemer, c’est l’incarnation de la créativité et de l’audace entrepreneuriale de chez nous. Sandra et son équipe n’ont pas seulement construit une entreprise, elles ont bâti un fleuron régional. Innovation, savoir-faire, engagement envers la communauté… Un modèle je vous dis. Mais aujourd’hui, ces efforts sont mis en danger pour une virgule mal placée, une case mal cochée.

Quand j’ai appris que le permis de distillateur de Beemer a été suspendu pour 45 jours, j’ai été choquée. Pas juste parce que ça frappe une entreprise que j’aime, mais parce que ça illustre un problème bien plus grand : l’inquisition bureaucratique à laquelle les PME sont soumises.

On ne parle pas de fraude ou de manquement grave, on parle d’esti de paperasse. De procédurite qui paralyse l’innovation.

Comment ça se fait que dans un système supposé soutenir les entrepreneurs, un formulaire mal rempli puisse mener à des sanctions disproportionnées ? Un fonctionnaire sur un power trip ? C’est pas juste Beemer qu’on attaque ici, c’est toutes ces PME qui sont étouffées par des réglementations de plus en plus complexes et des pièges administratifs qui ne finissent plus.

C’est l’illustration flagrante du décalage entre la réalité terrain et l’obsession bureaucratique des gouvernements.

Beemer ne devrait pas avoir à se battre contre des formulaires pour continuer à offrir ses produits. Beemer devrait pouvoir se concentrer sur ce qu’elle fait de mieux.

Quand verra-t-on un réel soutien aux PME, un soutien qui passerait par la simplification des règles ? On croule sous la lourdeur des formulaires à compléter. Pis on est tous à risque qu’une virgule soit retenue contre nous.

On est tous Beemer.

Comme l’aide ne semble pas venir d’en haut, faisons notre part nous, à notre échelle. Soutenons Beemer en achetant leurs produits à la SAQ ou de bonnes bières directement chez eux. Vos cadeaux des fêtes, qu’importe ! Ça distille bien plus de fierté qu’un Beefeater de l’autre bout du monde.  Pis c’est ben meilleur.

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