En poste depuis 16 ans comme directeur général du Patro de Jonquière, Yannick Gagnon a décidé, en novembre dernier, de faire le saut en politique provinciale. À 43 ans, il considère avoir atteint ses objectifs professionnels et se dit prêt à relever de nouveaux défis. Il tentera de ravir ce château fort péquiste, dernier bastion du PQ au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« J’ai eu la chance de réaliser mon rêve professionnel. Depuis 2014, j’ai lancé une grande campagne de levée de fonds qui nous a permis de récolter 2 M$ pour le projet du gymnase au Patro. À cela s’est ajoutée la patinoire Bleu Blanc Bouge (BBB) », explique le candidat, qui en est à sa première expérience en politique.

Servir la population

La première discussion qu’il a eue avec le chef caquiste François Legault fut déterminante pour Yannick Gagnon.

« C’est après lui avoir fait parvenir une vidéo du gymnase qu’on s’est parlé. Par la suite, nous avons eu plusieurs discussions. Il m’a convaincu de continuer de venir en aide à la population de Jonquière en me présentant aux élections. »

Priorités

Il avoue que son parcours qui lui a permis de côtoyer la vulnérabilité sous toutes ses formes l’a influencé pour positionner ses priorités électorales.

« Les quatre actions annoncées au début de la campagne pour venir en aide aux gens affectés par l’inflation m’interpellent. Pour moi, c’est primordial. Durant ma carrière, j’ai connu beaucoup de gens vulnérables. »

La protection de l’eau et l’accès à la nature font également partie de son programme électoral.

« Le Lac Kénogami, qui représente 75% de la source d’eau potable à Saguenay, doit être protégé. Lorsque le premier ministre a annoncé à Trois-Rivières 650 M$ pour prendre soin de nos lacs et rivières, ça me rassure », ajoute le candidat caquiste qui désire, s’il est élu député, travailler de près avec l’Association pour la protection du Lac Kénogami (APLK).