Vendredi, 19 avril 2024

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Une passion pour le miniature

Jean-Philippe Tremblay
Le 19 mai 2023 — Modifié à 09 h 59 min le 19 mai 2023
Par Jean-Philippe Tremblay - Journaliste

Alors que le Club modélisme Saguenay s’apprête à fêter sa première année d’existence, la passion pour les modèles réduits ne cesse de s’accroitre. Ce regroupement de mordus de modèles réduits vient répondre à une demande en effervescence dans la région.

Les modélistes sont des artistes qui s’intéressent à la reproduction d’objets ou de scènes miniaturisés. « C’est souvent à partir d’une photo, d’un modèle acheté, d’un extrait de film ou d’une image que l’on a en tête qu’on produit nos maquettes.  Les échelles peuvent variées selon la pièce, ça peut jouer dans le 1/35 pour des maquettes illustrant des scènes de la Deuxième Guerre mondiale à du 1/400 pour un porte-avion américain, par exemple », mentionne David Bélanger, relationniste du Club.

C’est d’ailleurs un passe-temps qui gagne en popularité dans l’une des seules régions du Québec qui était jusqu’alors dépourvue d’une organisation.

« Ça vient répondre à un besoin, les modélistes de la région participaient aux compétitions des différents Clubs de l’extérieur sans en avoir un club ici », enchaine David Bélanger.

Ce dernier compte une impressionnante collection de maquettes de bateaux. En plus de 40 ans de pratique, il a accumulé environ 400 modèles de différents formats. Lorsque l’on considère qu’une maquette peut nécessitée jusqu’à 1 500 heures de travail, on comprend toute l’étendue du travail.

« Ma passion a vraiment commencé en 1978, quand j’étais dans les cadets de la marine. Mon père aimait beaucoup les bateaux lui aussi et il m’a transmis ça un peu, mais j’ai vraiment eu le coup de cœur quand j’ai embarqué pour la première fois sur un vrai destroyer, c’est vraiment là que j’ai eu la piqûre, » enchaine-t-il

La construction de modèle réduit peut se faire avec divers matériaux selon les compétences et le modèle travaillé. Le bois, le plastique, le fer, la fibre de verre ou même des feuilles d’arbres peuvent être utilisés dans une maquette. Ils seront ensuite coupés, sablés, fondus et peinturés pour offrir un résultat le plus réaliste possible.

« Le modélisme, c’est un travail de dextérité, de patience et de minutie. La maniabilité est définitivement l’une des facettes que l’on travaille le plus avec nos modèles réduits en plus de nous permettre d’approfondir notre connaissance sur plusieurs sujets », mentionne le président du Club, Claude Tremblay, qui lui se spécialise dans les scènes de la Deuxième Guerre mondiale.

Ce dernier utilise les nouvelles technologies pour travailler certaines de ses pièces. Il imprime des morceaux plus difficiles à trouver sur le marché à l’aide d’une imprimante 3D.

À sa deuxième année d’existence, le groupe compte déjà une vingtaine de membres et espère doubler ce nombre dès l’an prochain.

Le modélisme permet de recréer des scènes ou des objets à une échelle réduite.

Les expositions

Chaque club des différentes régions du Québec présente une exposition sous forme de compétition une fois par année.

Le Club modélisme Saguenay se rencontre une fois par mois, dans le but de préparer l’exposition de fin d’année. Cette exposition devrait compter plus de 100 exposants divisés en 32 catégories.

Elle aura d’ailleurs lieu le 27 mai prochain à la Cité Saint-François de Jonquière.

Avec ce nouveau club, la région est maintenant représentée dans le réseau de compétions des modélistes du Québec.

 

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