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Une autre exposition pour le Club photo de Chicoutimi qui reste très actif

Jean-François Desbiens
Le 03 mai 2023 — Modifié à 15 h 25 min le 03 mai 2023
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

Fondé en 1965, le Club photo de Chicoutimi reste très actif. Il présente une nouvelle exposition à la bibliothèque de la rue Racine d’ici la fin mai mettant en valeur le travail d’une de ses membres qui demeurent à Alma, Marie-Ève Lapierre.

Le responsable des communications du club, Jocelyn Proulx, souligne qu’il compte présentement une soixantaine de membres. En plus des expositions individuelles, il organise deux expositions de groupe par année et tient plusieurs activités.

« La plupart des membres sont des amateurs et il y a beaucoup de débutants, mais aussi des professionnels comme c’est le cas pour Marie-Ève Lapierre. On est un groupe qui aime la photo et des gens qui veulent progresser en photographie. On se réunit régulièrement tous les lundis soir, soit pour une conférence ou un atelier. On fait aussi des activités de groupe à l’extérieur. On en a fait une récemment de macrophotographie à la boutique Deserres et une aussi au stade de soccer. On a également photographié les Marquis sur la glace à Jonquière. On s’amuse énormément et on apprend », lance-t-il.

Jocelyn Proulx avait fait de la photo à l’occasion, bien avant d’être journaliste à Radio-Canada. Il avait même fait partie du Club de photo de l'Université Laval. À sa retraite, en 2015, il souhaitait d’abord retourner aux études puis a changé d’idée à la dernière minute.

« Je me suis équipé complètement. J’ai acheté un bon appareil numérique, des lentilles, un ordinateur, un logiciel de traitement de photos et je me suis inscrit au Club de photo. Tu repars à zéro avec un appareil numérique. C’est un ordinateur avec un logiciel dedans et c’est long à apprendre. Tu n’as jamais fini d’apprendre. »

Repartir à zéro

De son côté, Marie-Ève Lapierre habitait à Montréal depuis trois ans et travaillait dans le domaine des effets visuels avant de revenir dans sa région natale. La jeune femme souffrait d’épuisement professionnel et craignait pour sa santé mentale lorsqu’elle a décidé de tout lâcher pour revenir à Alma.

Elle est aujourd’hui bien contente de la visibilité que lui apporte son exposition.

« C’est la première fois que j’expose le résultat de mon travail en solo. C’est une belle fierté dans ma carrière. Ça fait 10 ans que je fais de la photo et je le fais maintenant professionnellement à temps plein. J’ai baptisé mon exposition O’ pour l’eau. C’est mon repère et mon confort. Travailler avec l’eau, c’est ma méditation. Ça me permet de me transposer dans un monde où j’y mets ma couleur et où le lâcher-prise est de mise pour la création », mentionne-t-elle.

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