Avant même de lancer officiellement son nouveau service d’accompagnement pour les personnes en fin de vie baptisé L’avant le premier janvier dernier, Josée Gagnon savait qu’il répondrait à un besoin. Elle en est maintenant encore plus convaincue.
« La réaction est vraiment très bonne. Je parlerais même d’engouement. C’est au-delà de mes espérances et de loin. Je suis extrêmement heureuse et surprise aussi de voir à quel point les gens l’attendaient. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant d’enthousiasme. Ce que je vois, c’est que les gens sont contents que ça existe, ce qui n'était pas le cas auparavant. »
L’accompagnatrice bien connue dans la région pour son travail depuis 18 ans avec les Clowns thérapeutiques a aussi reçu plusieurs offres d’aide ou de support d’organismes, comme Palli-Aide.
Des personnes du domaine de la santé ont également communiqué avec elle pour offrir leurs services ou leur aide.
Ce que Josée Gagnon propose avec son nouveau service, c’est que les gens en fin de vie partent sans regret et réalisent leurs derniers rêves.
« Je remarque depuis des années que c’est extrêmement facile de faire rêver une personne en fin de vie. Mais on ne le fait pas. Moi, je veux créer de la beauté, enlever les traumatismes et faire rêver ces personnes. Réaliser leurs derniers souhaits avant de partir, faire en sorte qu’elles partent avec moins de regrets et de frustrations si c’est possible. Qu’elles partent en paix et soient considérées comme des êtres humains jusqu’à la fin. »
Une étendue de possibilités
Cela peut prendre plusieurs formes selon elle. Régler des conflits familiaux, se marier ou encore faire son baptême de l’air : tout est possible à son avis.
« Les rêves ne sont pas obligés d’être compliqués et de coûter de l’argent. Il faut tenir compte des moyens financiers des gens. Ça peut être très simple et prendre toutes les formes, comme créer un moment magique avec la famille où il va se passer quelque chose de différent. »
La célébration religieuse aura toujours sa place pour les personnes qui le souhaitent, estime Josée Gagnon. Il est cependant important pour elle de faire évoluer l’accompagnement en fin de vie pour les autres, souvent plus jeunes.
« Une personne de 40 ans qui n’est pas pratiquante doit avoir accès à quelque chose qui lui ressemble. Rêves d’enfants existe, mais pourquoi les gens plus âgés n’auraient pas le droit eux aussi de réaliser leurs rêves? »
Pour communiquer avec Josée Gagnon et en savoir davantage sur ses services, il suffit de la contacter via sa page Facebook L’avant Josée Gagnon, Accompagnement en fin de vie.
