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Un esprit de famille au Stop Café!

Le 17 août 2022 — Modifié à 16 h 10 min le 17 août 2022
Par Julien B. Gauthier

Un esprit de famille, voilà l’ambiance qui règne au Stop Café, véritable institution à La Baie. Propriétaires depuis février 2021, la famille Grenon-Dallaire ne manque pas une occasion de faire sourire la clientèle. Là-bas, tout le monde fait partie de la famille.

Situé dans le modeste centre commercial Les Galeries de La Baie, le Stop Café a été ouvert il y a 35 ans par Gilles Fortin. Racheté en 2005 par Jacqueline Gagné, elle l’a ensuite vendu au couple Steeve Grenon et Nina Dallaire en pleine pandémie en février 2021.

« J’étais auparavant camionneur et opérateur forestier. J’ai changé de domaine complètement. Je n’avais jamais fait un œuf de ma vie et aujourd’hui c’est moi qui fais tous les déjeuners! », lance Steeve Grenon, qui travaille tous les jours au restaurant avec sa conjointe et leur fille Corine Grenon.

Ce dernier devait au départ aider sa conjointe pendant seulement quelques mois en raison du manque de personnel. « Un an et demi plus tard, j’y suis toujours, et j’aime ça! », ajoute-t-il.

Renommée

Selon l’ancienne propriétaire Jacqueline Gagné, le Stop Café possède une renommée qui dépasse les frontières baieriveraines.

« Le Stop Café est connu à Jonquière, à Alma… 90 % de la clientèle provient de l’extérieur du centre d’achats. Les gens viennent spécifiquement ici et ce, grâce au bouche-à-oreille. Je n’ai jamais fait de publicité ».

En raison de vacances, le restaurant a dû fermer pendant une semaine au cours du mois de juillet. En conséquence, plusieurs commerçants ont subi une baisse d’achalandage.

« Le nom est fait. On a même des réguliers de Chicoutimi et de Jonquière qui descendent. Ils viennent pour l’ambiance, la bouffe maison. J’ai des gens des bateaux, qui ne parlent même pas français! On fait rouler le centre d’achats ».

Projets

La tête de Steeve Grenon foisonne d’idées pour le futur du restaurant. Il insiste qu’il ne s’agit que de pourparlers, mais il aimerait déménager le Stop Café dans un local plus grand et en faire un resto-pub, tout en conservant le concept du comptoir, « une formule gagnante » selon lui.

Il croit d’ailleurs à l’avenir de son restaurant. La compétition ne lui fait pas peur. « C’est 8 $ un déjeuner. Nos clubs sandwichs sont les moins chers. J’ai même eu de la demande pour en ouvrir un deuxième. On a une clientèle fidèle, bien établie. Plusieurs m’ont dit qu’ils me suivraient, peu importe l’endroit du restaurant », souligne-t-il.

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