Saint-Honoré est comme un adolescent, sa croissance est fulgurante. Avec l’ajout de 238 résidents au cours de la dernière année pour atteindre aujourd’hui une population de 6 416 âmes, la ville a le vent dans les voiles. Et le maire Bruno Tremblay ne veut pas que ça s’arrête-là.
Plusieurs facteurs expliquent, en partie, les succès de Saint-Honoré et sa force d’attraction des dernières années.
« On voit ces derniers temps qu’il y a un engouement pour les plus petites municipalités. Saint-Honoré est collée à la ville de Saguenay. On est à dix minutes du pont Dubuc. Depuis quatre ans, on est passé de quatre à huit transports d’autobus de la STS quotidiennement. On a beaucoup d’étudiants qui vont au Cégep de Chicoutimi et il y a l’école de pilotage tout près. Puis la valeur marchande des maisons est bonne et on a développé plusieurs services qui répondent aux besoins de l’accroissement de notre population », dit le maire.
En 2021, la Ville a délivré quelque 80 permis pour des constructions neuves, le meilleur bilan des dix dernières années, s’énorgueillit le maire.
Il rappelle aussi les nombreux investissements effectués dans les infrastructures d’aqueduc et d’égout et le resurfaçage (asphalte) de 24 rues dans le secteur urbain et de 36 autres dans le secteur rural depuis 2013. Sans compter, poursuit le maire, l’ouverture de 14 nouvelles rues (six en zone urbaine et huit en zone rurale) depuis dix ans.
Autres dossiers en marche
Le maire Tremblay veut mettre la priorité au cours de son présent mandat à favoriser l’implantation de commerces de détail, comme la restauration et aussi de petits magasins.
« La pandémie a ralenti un peu certains projets de développement dans les secteurs commercial et industriel. Ça recommence à bouger ».
Quant aux efforts pour doter la ville d’un complexe sportif de deux glaces, ils ne sont pas abandonnés.
« On travaille toujours avec des promoteurs privés, même si le dossier a été mis un peu en veille. Le projet est toujours dans nos cartons », assure Bruno Tremblay.
Saint-Honoré prévoit investir aussi quelque 2,4 M$ pour des travaux de voirie, en services divers, en culture et en sport.
Le presbytère acquis par la Ville pour la somme nominale de 1 $, il y a maintenant trois ans, deviendra le futur domicile de la FADOQ et de l’AFÉAS.
On en profitera aussi pour convertir le chauffage du bâtiment en un système de chauffage électrique à l’eau. Un parc urbain sera aussi aménagé à l’arrière du bâtiment. Des travaux de l’ordre de 400 000 $ amorcés en 2021 se poursuivent. Le projet prévoit être livré l’automne prochain.
