Le nom qui est sur toutes les lèvres présentement dans le monde du sport québécois est sans aucun doute celui de Rafaël Harvey-Pinard. La jeune sensation originaire d’Arvida semble présentement faire l’unanimité chez les partisans du Canadien de Montréal. Son père Marc Pinard est reconnaissant envers les personnes qui lui ont donné sa chance.

La carrière de la nouvelle coqueluche des amateurs de sport québécois a longtemps été remise en doute par plusieurs experts. En raison de sa petite taille, on lui prédisait une courte carrière. Rafaël tend présentement à les faire mentir, lui qui a taillé sa place avec le Rocket de Laval et qui semble forcer la main à l’état-major du Canadien pour le garder à Montréal.

Même si Rafaël a réussi à percer, oui grâce à son talent et à son éthique de travail, il a néanmoins fallu que quelqu’un lui donne une vraie première chance de se faire valoir.

Le père du hockeyeur, Marc Pinard, est d’ailleurs particulièrement reconnaissant envers l’ancien entraineur des Huskies de Rouyn-Noranda au niveau junior majeur, qui a permis d’insuffler à son fils la confiance nécessaire pour qu’il atteigne le prochain niveau.

« L’année avec Mario Pouliot, ç’a été une grosse année pour lui, il a pu se convaincre de beaucoup de choses. En début d’année, il avait été nommé capitaine, on était tous un peu surpris, mais Mario Pouliot croyait beaucoup en l’acharnement et au travail de Rafaël. Il lui a donné une bonne tape dans le dos pour lui permettre d’avancer », nous indique le paternel.

Il mentionne aussi Joël Bouchard parmi les personnes importantes dans le développement de son fils, lui qui aurait joué un rôle dans la sélection de Rafaël par Montréal et qui lui a offert sa vraie première chance dans le professionnel.

Monsieur Pinard insiste sur l’importance « d’avoir quelqu’un pour te donner la tape dans le dos pour avancer, pas juste au hockey, mais dans la vie en général aussi ».

Ténacité

Du fait de son ardeur au travail ou son sourire contagieux devant les journalistes, le hockeyeur semble avoir conquis une province d’amateurs de hockey.

C’est d’ailleurs cette ardeur et cette ténacité qui lui ont permis de se démarquer tout au long de son parcours junior. Transposée à la ligue nationale, cette éthique de travail se veut une arme qui lui attire les éloges de son entraineur-chef, Martin St-Louis.

« Il est en train de convaincre tout le monde. Les détails dans  « sa game », il est toujours bien placé. C’est très rare qu’il prend de mauvaises décisions. Il est le genre de joueur qui va te forcer à l’utiliser », a déclaré St-Louis.

L’entraineur du Canadien semble particulièrement apprécier le rendement de son nouvel ailier gauche, lui qui l’utilise à toutes les sauces. On remarque également son enthousiasme lorsqu’il est questionné sur son nouveau poulain, lui qui n’hésite d’ailleurs pas à encenser son éthique de travail et son jeu.