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Restaurant Café Mont-Royal : Pignon sur rue depuis 43 ans.

Le 29 octobre 2021 — Modifié à 16 h 32 min le 29 octobre 2021
Par Julien B. Gauthier

Le Restaurant Café Mont-Royal est une véritable institution chicoutimienne, tant pour l’itinérant que pour le ministre. Ancré au coin St-Anne et Jacques-Cartier depuis 1978, l’établissement familial a conservé son cachet unique de petit restaurant américain. Histoire d’un repère immuable.

« On ne le savait pas, mais le premier Café Mont-Royal était situé quelque part sur la rue Racine », raconte Annie Lalancette, actuellement copropriétaire avec sa sœur Louise.

« En 1959, le café a déménagé à l’emplacement des Terrasses St-Anne. Il n’y avait que 7 bancs pour s’asseoir dans ce temps-là. C’est seulement en 1978 qu’il a redéménagé de l’autre bord de la rue à l’endroit actuel. »

En 1988, Maurice Lalancette, leur père, achète le restaurant après 6 mois de négociation pour en faire une histoire de famille.

« Je voulais changer de carrière. J’avais passé ma vie à manger dans les restaurants parce que j’étais représentant pharmaceutique. Je me suis dit que si j’avais un restaurant, j’aillais toujours dire bonjour et merci au monde », se rappelle Maurice Lalancette, pour qui le service client a toujours été primordial.

Cachet unique

Rapidement, l’établissement devient un lieu convoité tant pour sa nourriture réconfortante que pour son ambiance chaleureuse et familiale.

« On commençait à 4h00 du matin. Chez nous, on servait toute sorte de monde : les boulangers, les chauffeurs de taxi, des gens riches, des pauvres, des avocats, des juges. Je me souviens qu’il y a un juge de Québec qui s’assoyait toujours à la même place pour manger ses fèves au lard. »

Dès ses débuts, c’est la cuisine faite maison qui a fait la marque de commerce de la binerie. D’ailleurs, c’est la conjointe et mère de famille, Odette Blouin, qui était derrière les fourneaux concoctant les menus tous les jours.

Grâce à leur recette secrète de fèves au lard et à leurs crêpes maison, la clientèle n’a jamais cessé d’être fidèle et même de s’agrandir au fil des années.

« Ce qui fait notre réputation, ce sont nos recettes. Des recettes de grand-mère, c’est de plus en plus rare en restauration. Des gens nous disent que ce sont les meilleures « beans » en ville et les meilleures crêpes du Québec », partage Annie Lalancette.

 

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