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Questions et réponses avec Joan Simard, une ex-conseillère municipale toujours engagée

Jean-François Desbiens
Le 06 mai 2023 — Modifié à 11 h 24 min le 06 mai 2023
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

Le Réveil vous propose à nouveau une entrevue avec une personnalité de la région. L’idée est d’aller un peu plus loin sur ce qu’on connaît de cette personne. Cette semaine, l’ex-conseillère municipale de Saguenay Joan Simard qui reste toujours engagée dans la communauté répond à nos questions.

Vous êtes native de Chicoutimi. Vous avez étudié à l’UQAC où vous avez complété un baccalauréat en développement régional, puis une maîtrise en administration publique. Vous avez notamment été présidente du conseil d’administration du CIUSSS. Depuis novembre dernier, vous êtes à la tête de la Fondation Léonce Bouchard qui assure la pérennité de plusieurs organismes, dont la Maison d’accueil des sans-abris qui doit déménager. Vous croyez que ça permettra de solutionner les problèmes récurrents de cohabitation sur la rue Racine?

On espère que ça aura des effets positifs. Il faut trouver des solutions, mais ce n’est pas facile. C’est une réalité semblable dans d’autres grandes villes. On va faire une journée portes ouvertes bientôt pour inviter la population à visiter l’ancien couvent. C’est très grand et il y a aussi une grande cour à l’extérieur. On espère que les gens seront bien dans cet environnement, autant les employés qui vont améliorer leur milieu de travail que les sans-abris. En juin ou juillet, il devrait y avoir un déménagement.

Vous êtes aussi présidente de la Corporation des fêtes du 350e anniversaire de la fondation du poste de traite de Chicoutimi qu’on célébrera en 2026. Comment va l’organisation?

C’est très excitant ce qu’on est en train de vivre parce qu’on a fait notre travail. On a commencé avec Denis Bouchard, autour d’un café. On a rencontré Jacques Cleary et Jacques Fortin. On a aussi parlé avec Érik Langevin, qui est professeur et directeur du département d’archéologie. On a beaucoup d’écoute et une belle réception, entre autres avec la mairesse Julie Dufour. On a déjà fait notre planification stratégique. On espère le fêter en grand, en travaillant notamment avec les Premières Nations parce qu’elles étaient là avant les premiers colons. Ça va permettre aux jeunes de mieux comprendre notre cheminement dans l’histoire.

Vous avez également été famille d’accueil pour des Ukrainiens. Une belle expérience?

Tout à fait! J’ai accueilli une jeune famille, une maman avec ses deux filles qui sont venues s’installer chez nous en août dernier. Les embûches ont été énormes, dont celui de la langue. La maman parlait anglais, mais pas un anglais élaboré. Les filles ne parlaient que russe et ukrainien. On leur a trouvé un appartement et ils fonctionnent très bien aujourd’hui. On a meublé leur appartement au complet avec la générosité des gens et on les a habillés également durant l’hiver. Ce fut une super belle expérience et on reste en contact.

En terminant, que serait-on surpris d’apprendre sur vous qu’on ne sait pas déjà?

Quand j’étais au secondaire, comme plusieurs jeunes, j’ai rencontré un orienteur. Il m’avait dit que j’étais mieux d’arrêter l’école régulière et de faire un cours professionnel. J’étais prête à le faire et je voulais m’en aller en coiffure. Ma mère m’a dit non. Elle m’a dit que je devais finir mon secondaire 5. Elle m’a tenu les rênes très serrées et finalement, j’ai fait une maîtrise.

 

 

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