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L’importance de la famille dans le parcours de Rafaël Harvey-Pinard

Jean-Philippe Tremblay
Le 17 mars 2023 — Modifié à 13 h 16 min le 17 mars 2023
Par Jean-Philippe Tremblay - Journaliste

La jeune sensation du hockey québécois, Rafaël Harvey-Pinard, a eu la chance de grandir dans une famille où le hockey et le sport en général étaient particulièrement importants. Les 4 enfants de la famille ont d’ailleurs joué au hockey. C’est donc dans un contexte familial que le hockeyeur a pu s’épanouir. Son père, Marc Pinard, en parle avec passion tout en gardant les pieds sur terre.

D’avoir un fils qui joue un hockey de haut calibre signifie néanmoins sa part de sacrifices et de compromis. On parle évidemment de contraintes financières, le hockey étant un sport particulièrement dispendieux, mais également d’investissement de temps. Pour les parents de Rafaël Harvey-Pinard, il ne s’agit même pas de désagrément, mais plutôt d’un mode de vie.

« Le hockey, ç’a été une grande partie de notre vie. Oui, ce sont des compromis et des sacrifices, avec 4 enfants ça n’a pas toujours été rose financièrement, mais on s’est toujours fait un devoir de leur faire faire du sport, mais pas au détriment de se nourrir convenablement. Je n’ai jamais pris de vacances et c’est correct, mes vacances c’était quand un de nos enfants avait un tournoi, on partait avec eux en autobus et on passait la fin de semaine dans les tournois », spécifie le paternel, Marc Pinard.

Le travail en tant que parent de joueur de hockey se doit également de modérer les attentes des jeunes sans briser leurs aspirations. Évidemment, le rêve de tout jeune québécois est de jouer dans ligue nationale, mais en réalité, il y a beaucoup d’appelés pour très peu d’élus.

« Raf, ç’a toujours été son rêve de ti-cul, comme bien des p’tits gars de jouer dans la ligue nationale. En tant que parent, tu ne veux pas qu’il soit trop déçu si ça ne fonctionne pas, donc tu leur dis que c’est possible qu’ils ne se rendent pas là. En plus, on s’est tellement fait dire par de supposés spécialistes qu’il était trop petit pour aller plus loin qu’on modérait nos attentes », indique celui qui a amorcé le transfert de la Pizza Davis à l'un de ses garçons et un employé.

Vivre avec les commentaires

Avoir un fils qui polarise autant dans un métier aussi médiatisé peut parfois devenir inconfortable pour la famille. Les gens deviennent facilement émotifs lorsqu’il est question des Canadiens de Montréal et les commentaires peuvent souvent aller en ce sens. Heureusement, Rafaël Harvey-Pinard semble faire l’unanimité autant chez les partisans que chez les analystes du Canadien.

« On est parents, c’est sûr qu’on porte de l’importance aux commentaires dans les médias sur Rafaël. Quand on est parent, tout ce qu’on souhaite, c’est le bonheur de nos enfants, donc quand on entend des commentaires positifs, c’est certain qu’on est content, mais on sait qu’un joueur québécois avec le Canadien est exposé. On sait aussi que tout ne peut pas toujours bien aller et que s’il y a des moments plus difficiles et des commentaires négatifs, on essaie de ne pas trop prendre garde à ça, même si c’est un joueur du Canadien, nous ça reste notre garçon. »

La famille garde un beau lien malgré la distance et le nouvel horaire particulièrement chargé de Rafaël. D’ailleurs, après chaque partie, Marc et Johanne s’assurent de lui envoyer un message positif, peu importe le résultat de la partie. Une petite pensée pour manifester leur fierté et témoigner leur affection.

 

 

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