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Les petits cochons de Marie-Claude populaires jusqu’en Europe

Jean-François Desbiens
Le 29 octobre 2022 — Modifié à 07 h 00 min le 29 octobre 2022
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

De plus en plus d’Européens souhaitent adopter un cochon miniature comme animal de compagnie. L’entreprise dirigée par Marie-Claude Bouchard dans le secteur Shipshaw entend bien répondre à cette demande.

La jeune femme espère ouvrir une nouvelle division européenne qui serait dirigée par une personne installée en Europe. Elle compte aussi se rendre personnellement là-bas l’été prochain afin d’offrir ses services.

Marie-Claude Bouchard expédiait déjà des cochons miniatures par avion vers l’Union européenne avant que la pandémie y mette un frein en raison des règles sanitaires, mais la demande est toujours présente selon elle.

« Nous devons refuser chaque jour de faire traverser nos amours de l’autre côté de l’océan. La demande est très bonne en Europe. Les cochons miniatures sont très prisés dans les pays francophones. Juste pour vous donner une idée de l’intérêt, près la moitié des 100 000 abonnés de notre page Facebook sont en Europe », mentionne la propriétaire de la seule entreprise du genre dans la région.

Mme Bouchard ajoute que la personne qu’elle recherche devra d’abord venir à sa ferme pour effectuer un stage et démontrer qu’elle partage sa passion pour ses animaux et les valeurs de son entreprise. Des gens intéressés l’ont déjà contacté et des discussions ont débuté.

Suivi à domicile

La jeune entrepreneure planifie également se rendre en France, en Belgique, au Luxembourg et en Suisse durant trois semaines en juin prochain, avec une employée, pour effectuer du suivi à domicile de ses protégés qui se trouvent déjà là-bas.

Pour les expédier à partir de Bagotville, elle a dû remplir plusieurs exigences.

« Il faut toujours aviser un vétérinaire du gouvernement qui vérifie si les animaux sont en santé avant le départ et que tous les papiers sont en règle. On a des contrats à signer. On les envoie ensuite dans des cages sécurisées et assez grandes pour qu’ils soient confortables. On doit aussi fixer un abreuvoir sur le devant de la cage et prévoir des repas. Une fois à l’aéroport, des responsables des animaux s’en occupent. »

L’éleveuse a constaté que la pandémie a changé des choses dans son domaine d'activité. La demande pour les animaux de compagnie a augmenté, mais il y a davantage d’abandons.

« Les gens avaient besoin de réconfort, mais ce n’était pas nécessairement pour les bonnes raisons. Plusieurs acheteurs se sont ensuite séparés et sont allés vivre en appartement où ils n’avaient plus assez de place et se sont débarrassés de leurs animaux. Maintenant encore plus qu’avant, nous sommes là pour les accueillir en cas d’abandon. »

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