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Les « cours à scrap » toujours fréquentées

Jean-François Desbiens
Le 05 juin 2023 — Modifié à 09 h 04 min le 05 juin 2023
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

L’inflation galopante, qui n’épargne pas le monde de l’automobile, pousse de plus en plus de gens du Saguenay à se tourner vers ce qu’on appelle communément « les cours à scrap » afin de se procurer des pièces. Une tendance que confirme un des propriétaires de Pièces d’autos choc à Laterrière.

Guy Boivin n’aime vraiment pas le terme « cour à scrap » et préfère celui de centre de recyclage de véhicules pour définir son commerce qui existe depuis une vingtaine d’années. Il vend principalement aux garages, mais sa clientèle de particuliers augmente aussi.

Les affaires sont bonnes selon lui parce qu’il dispose d’un vaste choix de pièces neuves ou usagées qui permettent à ses clients des économies importantes.

« Nos clients font appel à nous parce que c’est moins cher. Même dans les pièces neuves, il y a de grosses économies à faire. Si un phare vaut 800 $ chez le concessionnaire, on va pouvoir l’avoir normalement pour 400 ou 500 $ dans le neuf. Ça dépend des modèles. Parfois, l’économie est plus importante encore. »

2 000 véhicules ramassés par année

Guy Boivin ajoute que Pièces d’autos choc ramasse environ 2 000 véhicules par année. Il en avait plus de 300 dans la cour arrière lors de notre passage.

« On les démonte et on ajoute toutes les pièces encore bonnes à notre inventaire. Le reste est recyclé au complet. Les pneus vont à Recyc-Québec, les batteries vont dans une compagnie et les huiles sont récupérées. Les carcasses sont ensuite pressées par des acheteurs et partent par camion à Québec ou Montréal pour être revendues. Il n’y a aucun impact sur l’environnement. C’est très propre ici et j’en suis fier. On se fait inspecter par le ministère de l’Environnement pour avoir des attestations. Tout le monde nous dit qu’on est à part, sur la coche totale. »

Quand il n’a pas la pièce demandée, l’entreprise a d’autres ressources.

« On a de l’exclusivité, des choses qui ne se vendent plus pour certains modèles. Les concessionnaires ne les vendent plus. Nous autres, on est capable de les trouver. On est branché avec tout un réseau provincial et même américain pour faire venir des pièces de partout. On ne les trouve pas toujours, mais souvent. La plupart des véhicules ont des dommages sur le devant lors d’accidents. Trouver des pare-chocs, des grilles, c’est très dur. Dans ces cas-là, on va vendre une pièce de remplacement semblable à celle d’origine flambant neuve et moins chère. »

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