Actualités

Temps de lecture : 1 min 28 s

Les conseillers de Saguenay souhaitent une accélération du développement

Jean-Philippe Tremblay
Le 07 avril 2023 — Modifié à 10 h 56 min le 07 avril 2023
Par Jean-Philippe Tremblay - Journaliste

Les conseillers de Saguenay souhaitent une accélération du développement

Certains élus ont revendiqué la nécessité de changer le plan d’urbanisme de la ville, jugé désuet. La vision du développement du secteur du boulevard René-Lévesque dans l’arrondissement Jonquière a été remise en question par les conseillers.

Le conseiller Kevin Armstrong considère que le plan d’urbanisme doit être retravaillé, ce dernier n’étant pas adapté à la réalité du secteur.

« Les affectations des commerces grandes surfaces pour faire de René-Lévesque un nouveau [boulevard] Talbot, je n’y crois pas. Sur le terrain, il y a des professionnels, des entrepreneurs, des promoteurs qui veulent développer cette ville », a défendu le conseiller Kevin Armstrong lors de la séance publique du conseil municipal.

Le conseiller Jean-Marc Crevier abonde en ce sens en mentionnant qu’en refusant certains projets pour les rediriger vers des secteurs considérés plus appropriés, ces projets risquent tout simplement de disparaitre.

Le conseiller Jimmy Bouchard mentionne quant à lui l’urgence de la démarche considérant la forte demande de développement du secteur par plusieurs entrepreneurs et promoteurs.

Cette intervention est venue à la suite du refus de plusieurs projets, principalement dans le secteur René-Lévesque, par le comité consultatif en urbanisme de Saguenay.

L’importance de prendre une décision réfléchie a d’ailleurs été soulevée par tous les conseillers.

Bloc énergétique

Par ailleurs, le conseiller Michel Potvin a réclamé 700 mégawatts (MW) pour la Zone industrialo-portuaire (ZIP) lors de cette séance du conseil.

Il mentionne, en prenant exemple sur le projet de Volkswagen qui aurait nécessité 700 MW pour la création d’environ 6 000 emplois directs et 12 000 indirects, qu’un bloc énergique de 700 MW pourrait créer sensiblement le même nombre d’emplois dans la région.

Il se questionne d’ailleurs à savoir s’il ne serait pas plus intéressant d’utiliser ce 700MW, pour le développement de nouveaux projets avec la ZIP plutôt que pour les usines de Rio Tinto dans la région.

Le conseiller calcule un écart de 20 000 emplois entre ce que créerait les 700 MW utilisés pour divers projets avec la Zone industrialo-portuaire versus ce qui découlerait de la décarbonation de Rio Tinto.

Il ajoute que la multinationale a les outils pour aller rechercher ces MW ailleurs que par le gouvernement du Québec et Hydro-Québec.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES