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Le Pavillon du hot-dog toujours aussi populaire 57 ans plus tard

Jean-François Desbiens
Le 06 février 2023 — Modifié à 08 h 42 min le 06 février 2023
Par Jean-François Desbiens - Journaliste

Un «steamé» avec frites svp! Presque 60 ans après son ouverture, le Pavillon du hot-dog sur la rue Saint-Dominique à Jonquière est toujours aussi populaire selon son propriétaire, Steve Tremblay.

Si le petit casse-croûte a résisté à l’épreuve du temps pour devenir une institution à son avis, c’est grâce à son menu qui n’a pratiquement pas changé depuis 1966, son cachet unique et sa fidèle clientèle.

« Les affaires vont très bien. On a une belle clientèle, qui nous est toujours fidèle. Ce sont des gens de tout âge et de toutes les générations. Les plus âgés, qui étaient déjà venus plus jeunes, comme les parents ou les grands-parents, amènent à leur tour les enfants pour manger et ça perdure dans le temps. L’endroit est chaleureux, le service est excellent et on a conservé le même niveau de qualité de nourriture. C’est pour ça qu’ils reviennent. Les gens nous disent que nos hot-dogs sont les meilleurs au monde! »

La seule chose qui a été ajoutée au menu du petit restaurant au fil du temps, c’est le smoked-meat. Et même s’il n’est plus ouvert 24 heures par jour comme auparavant, faute de personnel, il offre toujours le déjeuner, le dîner et le souper 7 jours sur 7.

Repartir avec son repas

Les clients qui ne font que passer pour repartir avec leur repas plutôt que le consommer sur place sont aussi plus nombreux depuis la pandémie.

« On n’a que 21 places et il y a souvent beaucoup de monde. Plus de la moitié de notre clientèle choisit maintenant de repartir avec leur nourriture. C’est rapide et très apprécié. »

Par contre, il faut toujours payer comptant comme c’était le cas au début. Un choix qu’ont fait Steeve Tremblay et sa conjointe Nathalie Harvey, qui exploitent maintenant le casse-croûte construit par Gaston Tremblay.

« On a un guichet ATM qui permet aux gens de retirer de l’argent, parce qu’on n’accepte pas d’autre chose et c’est voulu. La machine pour accepter les cartes de crédit ou de débit, il faut la louer et payer des frais pour chaque transaction. Ce n’est pas correct parce qu’on paye déjà un forfait à nos banques pour utiliser nos cartes. Il faudrait que ce soit sans frais. C’est toujours plus rapide en argent et on conserve ainsi le cachet de la place. »

Steeve Tremblay a littéralement grandi avec son commerce puisqu’il y travaillait dans sa jeunesse. Il espère que même lorsqu’il ne sera plus là, les Jonquiérois pourront continuer à le fréquenter.

« S’il y a de la relève un jour, ça permettrait de conserver la tradition. »

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