Entre 20 et 25 personnes en moyenne par année choisissent de travailler au sein d’Ubisoft à Saguenay et la majorité quitte la grande ville pour s’établir en région. Pour Alexandre Hotte-Vukobrat et Sophie Tremblay, venir vivre en région n’offre que des avantages.

Pour certains, s’établir en région s’avère un retour au bercail ou encore une aventure. Alexandre Hotte-Vukobrat, montréalais d’origine, en sait quelque chose. Il est fraîchement débarqué depuis novembre dernier pour œuvrer au sein du studio d’envergure internationale.

« Pendant la pandémie, tous les commerces étaient fermés alors je me suis tourné vers la nature. Je me suis rendu compte que j’avais fait le tour de Montréal. Il me fallait parfois partir à près de deux heures de la ville pour être dans la nature », partage Alexandre.

Dorénavant, l’amateur de plein air n’a qu’à marcher cinq minutes pour se trouver un coin de forêt, lui qui réside au centre-ville de Chicoutimi.

De plus, il n’hésite pas à affirmer que la région n’a rien à envier à la métropole.

« Je trouve que c’est hyper dynamique sur le plan culturel. C’est drôle à dire, mais je pense que les Quebec Redneck Bluegrass Project m’ont influencé à rester ici. Leur musique et leurs univers me parlent vraiment. »

Jusqu’à maintenant, le nouvel arrivant apprécie la culture d’entreprise chez Ubisoft, qui est plus détendue et accueillante.

Un retour sans regret

Du côté de Sophie Tremblay, l’élément déclencheur de son retour en région a été la naissance de son premier enfant.

« Mon conjoint et moi habitions en banlieue de Montréal. Chaque jour, je passais près de deux heures de mon temps dans le train simplement pour me rendre et revenir du travail. Ça me prenait le temps de qualité que je souhaitais passer en famille, » exprime-t-elle.

En 2012, le couple natif de la région revient alors au Saguenay profiter de la présence de leurs parents et des atouts de la vie de l’endroit.

« C’est la tranquillité d’esprit que j’ai gagnée ici. J’ai maintenant du temps pour déjeuner avec les enfants le matin. En plus, le coût de la vie est plus avantageux et l’on y gagne en temps. »

Après avoir eu un second enfant, la mère de famille et femme de communication a tenté sa chance chez Ubisoft.

Pour elle, le studio de divertissement représentait enfin l’occasion de travailler sur des projets vus par des millions de personnes.

Au sein de l’équipe depuis le début, Sophie considère que la grande force de son milieu de travail réside dans l’ambiance et la dynamique positive à l’interne.

D’ailleurs, le studio a annoncé le recrutement de 250 employés d’ici 2030. De nombre, plusieurs pourraient faire le même pari qu’Alexandre et Sophie.