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La boulangerie Chez Roger : L’amie des Fulgençois

Le 31 mars 2022 — Modifié à 13 h 12 min le 31 mars 2022
Par Julien B. Gauthier

Pour les citoyens de Saint-Fulgence, la boulangerie Chez Roger est une véritable institution. Pour d’autres, c’est un arrêt obligé lorsqu’on emprunte la route 172. Chose certaine, depuis plus de 40 ans, le pain Roger fait le bonheur des citoyens de Saint-Fulgence et de la région.

Le propriétaire de la boulangerie et de l’épicerie ne se nomme pas Roger, cependant. Il s’agit en fait de Sébastien Maltais et de Stéphanie Fournier-Lepage, qui ont acheté le commerce en 2016 auprès d’Hélène Morissette.

Et Roger Tremblay, lui, n’est plus dans les parages. Il a vendu la boulangerie en 2000 et est décédé en 2008. Ce n’est toutefois pas lui non plus qui a élaboré la recette.

« La recette du pain a été créée par André Tremblay. Dans les années 1950, ce dernier a rencontré un dénommé Jean Schuld dans les camps de bucherons. Lorsque monsieur Tremblay est décédé, Jean Schuld a continué de faire son pain en tant que cuisiner à l’hôpital de Chicoutimi. C’est là qu’il a rencontré Roger Tremblay », explique le propriétaire de la boulangerie, Sébastien Maltais.

C’est à la fin des années 1970 que Roger Tremblay a décidé d’ouvrir sa propre boulangerie, faisant perdurer la recette d’André Tremblay.

Un pain particulier

« Quand les clients viennent, ils en prennent beaucoup : 8, 10, 25! Parfois, il faut limiter! C’est comme ça ici. Les gens en apportent à leurs proches. C’est là qu’on se rend compte que notre pain est particulier », avance Sébastien Maltais.

Particulier, oui, car il est sans agent de conservation. Donc, il périme vite. C’est toutefois loin d’être un problème, car il part rapidement. L’expression « partir comme de petits pains chauds » prend littéralement tout son sens. Les clients se succèdent constamment.

« Le pain Roger, pour moi, ça représente de bons pains déjeuners. J’en prends aussi pour ma fille », ajoute un client venu de Saint-Honoré, questionné par le Réveil.

Les cinq boulangers qui mettent quotidiennement la main à la pâte y sont aussi pour quelque chose. Chacun y met sa couleur.

« Tout dépendamment de qui fait le pain, il y a une légère différence au niveau du goût. C’est très subtil, mais moi, je le remarque! », lance Sébastien Maltais.

Pour ce qui est de l’avenir, l’entreprise demeure très optimiste. « L’amour qu’on met dans notre pain, c’est ça la recette gagnante », conclut l’ancienne propriétaire Hélène Morissette, qui travaille toujours à la boulangerie.

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