Mélomane invétéré, François P. s’est constitué une collection de près de 2 000 disques vinyles au fil du temps.
Sa passion pour les vinyles, ou sa « belle maladie » comme il l’appelle, François P. en est atteint depuis ses 8 ans, âge auquel il met la main sur son premier microsillon, First Base du groupe Babe Ruth. S’entame alors une quête incessante pour trouver des disques plus rares ou en meilleure condition.
Bien connu des propriétaires de boutiques de vinyles de Saguenay, François P. prend aussi fréquemment la route pour se rendre chez des disquaires de Québec ou de Montréal afin de garnir sa collection.
« J’achète souvent des lots pour améliorer l’état des miens [disques vinyles] », précise-t-il.
Mais s’il en possède autant, c’est également car il est « un des rares qui a trimbalé sa collection même quand, à la fin des années 90, tout s’est écroulé pour le vinyle. Contrairement à mes amis qui les mettaient au chemin, moi, je gardais tout. »
Aujourd’hui âgé de 56 ans, le collectionneur possède environ 2 000 microsillons, sans compter les quelque 600 autres qu’il a mis en vente. Ses styles musicaux de prédilection sont le hard rock, le heavy metal, le rock progressif et le blues.
Des choix déchirants
François P. doit toutefois tenter de contrôler sa « maladie », sans quoi il se retrouverait rapidement sans le sou. « Tu veux toujours en ravoir, mais un moment donné, tu comprends qu’il y a un prix à toute chose. Tu dois faire des choix et être discipliné », explique-t-il.
C’est que certains albums rares se vendent plusieurs centaines de dollars, voire parfois plus de 1 000 $. « Dans le cas de Black Sabbath, il y a trois albums à environ 400 $ l’album qui sont inaccessibles. Dans ce temps-là, tu dois attendre les rééditions. »
François P. n’a cependant pas toujours le cœur aux compromis. « Quand on parle de Kiss, d’Iron Maiden ou d’AC/DC, je prends tout! »
Communauté
Par ailleurs, il y a quatre ans, François P. et d’autres amateurs de vinyles ont créé le groupe Facebook Alliance vinyles Sag-Lac.
« En tant que passionnés, ça nous donne un lieu pour partager. Parfois, il y en a qui publient seulement leur nouvel achat, ou même leur système de son. Ils en sont fiers, alors ils le montrent! »
De plus, François P. affirme que toutes les catégories d’âge sont représentées au sein du groupe.
« Ce qui me fait capoter, c’est qu’il y a plein de jeunes qui embarquent là-dedans! »
Page de vente - Alliance vinyle Sag-Lac, un autre groupe Facebook, a également été créé afin de faciliter la vente et l’échange de disques.
