Éric Duhaime de passage à Alma

Par Yohann Harvey Simard - journaliste de l'initiative de journalisme local
Éric Duhaime de passage à Alma
Le chef du Parti Conservateur du Québec, Éric Duhaime, a martelé son soutien envers le projet de GNL Québec lors d'un rassemblement partisan à Alma. (Photo : Trium Médias - Yohann Harvey Simard)

Éric Duhaime était de passage à Alma ce soir accompagné de ses cinq candidats pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le chef du Parti Conservateur du Québec en a notamment profité pour revenir sur la question de GNL Québec.

Lors d’une allocution prononcée devant quelque 80 partisans, le chef de parti a affirmé que deux personnes sur trois au Saguenay-Lac-Saint-Jean étaient favorables au projet de GNL. Un chiffre provenant d’un sondage mené par SOM/957KYK peu après le lancement du projet, dit-il.

De son côté, le candidat Conservateur pour la circonscription de Chicoutimi, Éric Girard, a réitéré l’information divulguée plus tôt aujourd’hui selon laquelle le gouvernement Legault n’avait pas véritablement abandonné l’idée d’accorder son autorisation à GNL Québec pour l’implantation d’une usine de liquéfaction de gaz naturel à Saguenay.

Rapportant des propos qu’aurait soi-disant tenus le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Pierre Fitzgibbon, le candidat Conservateur soutient que « Fitzgibbon est sorti hier et il nous a dit que oui, GNL, ça allait fonctionner. » Une information qui a aussitôt été démentie publiquement par le Premier ministre du Québec, François Legault.

Quoi qu’il en soit, Éric Duhaime qualifie « d’extraordinaire » le projet de 14 milliards de dollars proposé par GNL Québec.

« Nous, on croit au développement de nos ressources naturelles. Depuis un an, le gouvernement Legault a fait l’erreur monumental de reculer sur cet enjeu-là. Il a manqué de vision », estime-t-il.

Selon le Conservateur, la production de gaz naturel serait un atout considérable pour la région alors que la guerre en Ukraine a eu pour effet de considérablement réduire l’approvisionnement de gaz russes vers l’Europe de l’Ouest.

« Il commence notamment à y avoir un manque de gaz du côté de l’Allemagne. Ils se demandent comment ils vont faire pour passer l’hiver, pour chauffer leurs maisons. »

 

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