Mercredi, 24 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 58 s

Des formations pour les 50 ans et plus qui ont la cote

Denis Hudon
Le 03 mars 2022 — Modifié à 06 h 56 min le 03 mars 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Il n’y a pas d’âge limite pour faire des études universitaires. Il suffit d’être curieux, d’être motivé, d’avoir le goût d’apprendre et aussi de partager avec les autres.

La Formation continue de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) propose une offre de formations aux personnes âgées de 50 ans et plus désireuses de poursuivre leurs apprentissages sur différentes thématiques. Aucun examen, aucun travail en classe et aucun diplôme préalable. Et les formations gagnent en popularité.

Après deux ans de pandémie, les participantes et participants ont hâte de retourner sur les bancs de l’université. Cette clientèle a attendu avec impatience l’arrivée de la date du 3 mars qui marque le début d’une nouvelle formation, l’Histoire du cinéma – du muet aux nouvelles technologies. Un programme de 30 heures qui s’échelonnera jusqu’au 13 mai, les jeudis en après-midi et les vendredis de 9h à midi.

« La pandémie a changé les habitudes des gens. On leur offrait la possibilité de continuer les formations en ligne, mais la très grande majorité préférait attendre le retour des cours en présentiel. Tout ce qui gravite autour de la formation elle-même est aussi importante. Ces personnes ont besoin de se rencontrer, de se voir, d’échanger, de briser l’isolement et de vivre en interaction avec leur formateur », lance Guylaine Malaison, directrice des centres de formation à l’UQAC.

Celle-ci s’attend à accueillir une cinquantaine d’inscriptions pour la nouvelle formation, soit un nombre semblable à avant la pandémie. Et comme ces 50 ans et plus attendent depuis deux ans ce retour en classe, avec l’assouplissement des mesures sanitaires, la directrice ne serait pas surprise de voir encore plus de personnes inscrites.

Tête blanche et matière grise

L’UQAC travaille en collaboration avec l’Association des universitaires du 3e âge afin de mieux cerner les centres d’intérêts de leurs membres et les besoins de formations souhaitées par la clientèle.

« Les sujets sont suggérés par l’Association qui sonde d’abord ses membres et ensuite on met sur pied un programme avec des formateurs qualifiés »,

Plus récemment, une formation a été donnée sur le conflit israélo-palestinien, il y a eu d’autres formations abordant une foule de thèmes pour mieux comprendre par exemple, l’histoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, les changements climatiques, les Premières Nations, la culture et l’identité franco-louisianaises, le vin, etc.

Les sujets d’actualité font aussi partie des centres d’intérêts des 50 ans et plus.

« Tout ce qui touche à l’histoire et la politique, c’est très populaire. Les formations sont aussi variées que la littérature, l’architecture, le théâtre, le cinéma, la musique, etc. Je peux vous dire que c’est très stimulant, autant pour les participants que pour les professeurs ».

Si la moyenne d’âge se situe en 60 et 70 ans, il arrive régulièrement de voir des participants qui ont passé le seuil des 80 ans. Au fil des années, le ratio hommes-femmes a atteint presque l’équilibre, alors qu’aux premières heures les femmes inscrites étaient fortement majoritaires.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES