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Camping Saguenay : Des aménagements en bonne voie!

Le 30 avril 2023 — Modifié à 08 h 33 min le 30 avril 2023
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Camping Saguenay prévoit enfin d’ouvrir ses portes à sa clientèle l’automne prochain. Après avoir reçu le certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement et l’accord de la Ville il y a trois semaines, Jocelyn Villeneuve et son équipe sont maintenant prêts à poursuivre les travaux.

« On a tout l’équipement prévu déjà, que l’on a pu acheter à des prix raisonnables. Des poêles, des hottes, des réfrigérateurs. Il va rester à peinturer, à décorer et à aménager la plupart des endroits où les gens pourront s’installer dès l’automne. Présentement, on se concentre à mettre notre dossier à jour. Ça n’a pas été facile avec les retardements que l’on a eus », exprime M. Villeneuve, copropriétaire du futur Camping Saguenay.

Selon lui, bien qu’ils aient en main 80% du matériel requis à la construction et à la finition du camping quatre saisons, il estime qu’un 65% de travaux demeure toujours à effectuer pour permettre l’ouverture officielle.

« C’est important de comprendre que pour faire un projet semblable, il faut que ce soit validé de partout. Que ce soit par un biologiste, un agronome, un hydrogéologue ou un géologue, tout y passe. C’est normal que ça prenne du temps, on respecte ça aussi. »

Un projet de famille

Le projet estimé à 14M$ a vu le jour sans aucune aide financière. Le couple y prévoit éventuellement l’ajout de 200 terrains additionnels aux 300 places actuelles, pour un total de 500. Six grands chalets, dont un pour les personnes à mobilité réduite, devraient ainsi voir le jour. Pour l’instant, ce ne sont que quelques-uns des mini chalets parmi les 26 prévus, qui sont dans l’attente d’être finalisés en termes d’aménagement intérieur.

Jocelyn Villeneuve et sa conjointe Claire Tremblay ont pu compter sur la solidarité et le soutien de certains ministres de la région et du député de Jonquière pour concrétiser le tout.

« Si on est rendu-là, c’est parce qu’on a eu l’aide des politiciens, du municipal, du provincial, du fédéral. Également d’Andrée Laforest, de Yannick Gagnon. On n’a pas eu d’aide financière, mais on a eu de l’aide technique. C’est grâce à eux qu’on a réussi à avoir les permis », admet le copropriétaire.

L’homme de 72 ans souhaite toujours que son projet demeure une initiative entièrement familiale et surtout bien ancré dans le cœur et dans l’esprit des gens de la région.

« On veut que ça reste un commerce personnalisé. On veut connaitre nos gens, on veut être capable de leur parler et être proche d’eux. On est assez bien vu, bien connu et on vient du secteur aussi, ce qui est un avantage pour nous », témoigne-t-il.

Après sept ans dans l’idéalisation et la mise en œuvre du camping, c’est également au tour de la relève de prendre part au projet. C’est le cas de Pierre-Luc Tremblay, le petit-fils du duo d’entrepreneurs.

« Personnellement ça fait trois ans que je suis copropriétaire. Je les ai regardés pendant quatre ans avant de me laisser tenter! Ça fait cinq ans que je travaille comme opérateur de machineries lourdes pour une entreprise au Nunavut, donc j’ai pris l’opportunité de revenir en région pour aider à la construction », énonce-t-il.

La future clientèle s’impatiente

Un intérêt grandissant se fait sentir envers le projet, alors que 261 places rendues disponibles ont été réservées. Le copropriétaire affirme qu’ils ont dû arrêter de prendre des réservations à ce stade, même si cette marque de confiance leur a amenée bien des bénéfices.

« Les gens appellent, ils viennent voir, et c’est bien correct aussi. On ne veut pas fermer de portes. C’est cette appréciation-là des gens au départ qui nous a poussée à aller chercher des prêts pour continuer notre réalisation! »

Pour leurs nombreux espaces de camping, le couple espère qu’environ 60% des gens s’y installent en permanence, alors que le 40% restant soit réservé aux touristes.

« Les gens sont prêts, confie avec enthousiasme Claire Tremblay. Le seul aspect que je trouve surprenant, c’est que j’étais certaine que les réservations allaient provenir d’ailleurs, en dehors de la région, mais non. Elles proviennent tous de résidences entourant le secteur du camping. Un à Hébertville, quelques-uns d’Alma, de La Baie et de Jonquière »

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