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Café Mont-Royal : Une institution qui a marqué les époques.

Le 29 octobre 2021 — Modifié à 16 h 34 min le 29 octobre 2021
Par Julien B. Gauthier

Des vedettes québécoises connues sont de fidèles adeptes du Restaurant Café Mont-Royal. Les candidats aux élections s’y présentent à la rencontre des gens. Divers médias viennent tâter le pouls de la population. Comment expliquer le pouvoir d’attraction du mythique restaurant?

Propriétaires de la cuisine depuis bientôt 16 ans. Les sœurs Annie et Louise Lalancette observent régulièrement des artistes attablés devant leur assiette. Des noms comme Louise Portal, Louise Latraverse, Phil Roy, Peter Mcleod, Lise Dion, Marc-André Grondin, Michel Côté, pour ne nommer que ceux-ci, viennent et reviennent y manger.

« Chaque année, des cinéastes nous demandent pour venir tourner des scènes chez nous. C’est peut-être le côté bistro et le côté québécois typique qui les intéressent », relate Louise Lalancette.

D’ailleurs, elle se souvient qu’un client avait déjà comparé l’ambiance de l’endroit à la très populaire pièce de théâtre Les Belles-sœurs de Michel Tremblay.

Conscientes du statut d’institution attitré à leur café, elles expliquent leurs succès modestement.

« Beaucoup de clients se parlent entre eux sans nécessairement se connaître. C’est comme ça le Café Mont-Royal. Il y a des gens qui viennent ici à tous les jours depuis 25 ans. Un homme me disait l’autre jour que pour lui, c’était une véritable thérapie ».

Le restaurant est également reconnu pour offrir un portrait juste de la société.

« J’avais une amie qui faisait sa maîtrise en gestion des organisations. Un de ses professeurs nous décrivait dans ses cours comme un milieu qui permettait d’avoir une bonne image de toutes les classes de la population », partage Annie Lalancette.

Difficultés et succès

Les deux sœurs décident d’acquérir le restaurant en 2006 après avoir travaillé auprès de leur père pendant de nombreuses années. Elles se souviennent avoir vécu de très beaux moments comme des épisodes plus difficiles.

« Au déluge, on a été fermé une semaine. On avait 5 pieds d’eau dans le sous-sol. On s’est fait aussi défoncer et voler à 2 reprises. On a même manqué passer au feu. »

Malgré tout, les propriétaires affectionnent toujours autant leur travail.

« Ce que j’aime le plus, c’est le côté social. Je connais au moins 70% des noms des clients qui viennent. Je n’ai même plus besoin de leur demander ce qu’ils mangent », mentionne Louise Lalancette qui travaille « sur le plancher » tout comme ses employés.

Aujourd’hui, les sœurs se disent fières de la reconnaissance de leur restaurant. Pour elles, la clef de son succès repose sur le caractère authentique de sa formule qui traverse le temps.

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