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350e anniversaire du Poste-de-Traite-de-Chicoutimi : Saguenay ne doit pas l’échapper, selon Russel-Aurore Bouchard

Le 06 juillet 2022 — Modifié à 15 h 55 min le 06 juillet 2022
Par Julien B. Gauthier

Le 350e du Poste-de-Traite-de-Chicoutimi arrivant à grands pas, l’historienne Russel-Aurore Bouchard s’inquiète des efforts que met Ville de Saguenay entourant cet anniversaire, qui arrivera en 2026. Selon elle, l’événement se doit être une célébration rassembleuse, qui unit l’ensemble de la région, « de Tadoussac jusqu’au Lac-Saint-Jean ».

« J’ai constaté que vous n’étiez pas rendu très loin dans vos démarches », a-t-elle lancé avec véhémence au conseil municipal de Saguenay le 5 juillet dernier.

Selon elle, le 350e anniversaire du poste de traite de Chicoutimi devrait être ni plus ni moins que la célébration de la naissance de l’ensemble de la région.

« Au début, il y’a eu Chicoutimi, mais à partir de là, la région est née. Ce n’est pas banal, ce qui s’en vient. C’est plus qu’un simple événement, ça équivaut à ce que la ville de Québec représente dans l’ensemble de la province! », a-t-elle fait valoir.

Elle a d’ailleurs offert ses services à Saguenay afin de la conseiller dans le dossier, sans toutefois s’impliquer dans le comité qui sera formé afin d’organiser les célébrations.

L’historienne est d’ailleurs dans un processus d’écriture d’un livre sur le poste de traite. Elle espère du même coup obtenir une aide financière dans le cadre de ce projet.

Défi de taille

« J’espère que vous ne manquerez pas l’événement. Vous êtes tenue à la réussite et non à l’échec! Il ne faut pas que ce soient des pacotilles. Je le vois déjà sur Facebook. Les gens de Jonquière qui fusillent Chicoutimi, des gens de La Baie qui haïssent Chicoutimi. Vous avez tout un défi à rallier toutes les parties. », a-t-elle lancé à l’endroit de la mairesse Julie Dufour.

Elle n’a d’ailleurs pas manqué l’occasion pour souligner que Saguenay ne rendait pas suffisamment honneur à son histoire, surtout en ce qui a trait aux femmes pionnières de la région.

De son côté, Julie Dufour a tenu à rassurer l’historienne, en rappelant que la protection de patrimoine a fait partie de son programme électoral.

« Je crois profondément à la mémoire collective, il faut la nourrir. Il y a plusieurs moyens de le faire, que ce soit par des plaques commémoratives ou virtuelles. L’ensemble des conseillers adhèrent à cette vision », a-t-elle fait valoir.

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